Qu’il est bon de parler de ses amis lorsqu’ils sont talentueux !
Pictao est une web agency toulousaine pleine de gens compétents et créatifs.
Bon, c’est vrai, ils ne sont que deux, mais le talent n’attend pas le nombre de collaborateurs et leurs réalisations parlent pour eux : logos, sites webs institutionnels, blogs, sites e-commerce… cette agence, elle a tout d’une grande !
Avec Alain aux manettes, graphiste, concepteur et gérant de la société et Sébastien, responsable technique et développeur multimédia, Pictao est une entreprise comme je les aime : réactive, humaine, inventive… et abordable.
Alors, même s’ils n’ont certainement pas besoin de moi pour trouver de nouveaux projets, je vous engage à découvrir leur offre en consultant leur site qui associe professionnalisme et humour. Pictao, petit mais costaud !
Google a présenté à l’occasion du SXSW 2013 une paire de chaussures étonnantes et bavardes nommées fort à propos les Google Shoes.
Selon l’article de Ginjfo et celui de Engadget il ne s’agit rien d’autre que d’inspirer les fabricants de chaussures et d’explorer encore un peu plus le champ des possibles dans le domaine des IHM… et de la publicité.
Il n’empêche, ce qui n’est qu’une expérience aujourd’hui (dans le cadre du projet Art, Copy & Code dont nous reparlerons certainement) pourrait se retrouver dans la rue demain … Je n’ai plus l’âge de porter ce style de chaussures, encore moins de réaliser les prouesses du comédien de la vidéo de présentation du concept ci-dessous, mais si tel était le cas, je ne pense pas que j’apprécierais de me laisser guider par mes pieds, de recevoir leurs critiques ou de débattre avec eux. Au risque de m’entendre dire « toi, t’es plus bête que tes pieds ».
A l’adresse de ces godasses énervantes, je suis même tenté de reprendre la pensée profonde de ce grand philosophe qu’est Gustave Parking : :
« Il vaut mieux fermer sa g… et passer pour un c…, que de l’ouvrir et de ne laisser aucun doute à ce sujet »
Plus sérieusement, au delà du projet lui-même et de son originalité, ce qui fait l’intérêt de cette annonce c’est le contexte de sa création, le laboratoire d’idées Art, Copy & Code dont le credo annonce clairement la couleur :
A series of experiments to re-imagine advertising
(traduction : une série d’expériences pour ré-imaginer la publicité)
Peut-être me trompé-je mais je vois cela comme du « social marketing de l’offre » en quelque sorte, une stratégie qui a pour but de tester un marché, de provoquer la réaction des futurs consommateurs et d’inciter les fabricants à investir un domaine dont Google retirera bénéfice au travers de son métier de diffuseur. Qu’en pensez vous ?
Facebook permet de créer plusieurs types de pages, ce qui peut dérouter parfois. Voici quelques explications pour s’y retrouver.
La création de son profil, première et incontournable étape.Le profil personnel doit être créé avec son propre nom. Facebook interdit d’utiliser son profil personnel à des fins commerciales et surveille l’application de cette règle.
Ensuite le but sera de créer une interaction entre amis, de les ajouter afin qu’ils reçoivent une invitation. Ils ne deviendront vos amis sur Facebook que dans la mesure ou ils l’auront acceptée. Vous recevrez alors une notification et vous pourrez échanger avec eux. La création de liste permet de les classer par affinités.
La création de groupes permet de convier des personnes à des événements qui les concernent tous. Chaque fois qu’une personne écrit dans un groupe, toutes celles qui en font partie reçoivent une notification.
Les groupes ne sont pas indexés par les moteurs de recherche et aucune statistique n’est créée par Facebook.
La page fan : le coeur de l’activité. Elle est vue par tous les internautes même s’ils n’ont pas de compte Facebook. Elle sera indexée par moteurs de recherche et Facebook fournit des statistiques sur les visiteurs.La création de la page fan doit faire l’objet d’une réflexion car elle s’intègre dans une politique de communication à la fois générale et sur les réseaux sociaux. Elle peut permettre de répondre à plusieurs objectifs :
Les fans sont les meilleurs clients, ils seront a l’affût des dernières publications, à la recherche de conseils, d’offres ou d’infos privilégiées qu’ils recevront sur leur fil d’actualité.
Un éclairage supplémentaires avec quelques exemples de pages Facebook réussies par Isabelle Mathieu, consultante social média
Le top 5 des pages les plus vues de la semaine :
Classement hebdomadaire des 5 pages le plus vues -Source : Tribord
La définition de Wikipédia nous apprend que la technologie NFC (Communication en champ proche) permet l’échange d’information entre périphériques à courte portée et à haute fréquence (sans fil, inférieur à 10 cm, sur téléphones, tablettes, TV…).
Concrètement, intégrée à un mobile via une puce, cette technologie permet de dématérialiser différents usages de notre quotidien et de les rassembler en un seul support. Votre téléphone devient donc un porte-monnaie électronique, un badge d’accès (transport, travail, billetterie…), un lecteur d’information (à la manière des QR Codes), un outil de partage (transfert de données entre 2 terminaux)…
Elle est actuellement en expérimentation dans plusieurs grandes villes françaises (Strasbourg, Nice, Grenoble…).
A Toulouse, suite à un dépôt de projet dans le cadre d’un Programme d’Investissements Avenir de la part de la communauté urbaine et ses partenaires en 2011 (la Mairie de Toulouse, Tisséo SMTC, l’Office de Tourisme de Toulouse, l’Université de Toulouse, l’Aéroport Toulouse-Blagnac), nous devrions nous voir proposer à partir de début 2013 un bouquet de services sans contact sur le transport, le tourisme, l’accès aux sites publics, l’intégration du service de transport sur la carte étudiant et des services spécifiques pour les abonnés de l’aéroport Toulouse-Blagnac.
Blackberry et Orange ont lancé durant l’été 2012 une expérimentation à l’aéroport de Toulouse-Blagnac afin de simplifier la vie de 50 voyageurs réguliers en leur proposant :
– Accès au parking P1 avec mémorisation de l’emplacement du stationnement
– Paiement dans certaines boutiques
– Accès en zone d’embarquement sans attente via la zone d’accès Premium
– Réception en direct des informations sur son vol (horaires, hall, porte…)
L’usage semble donc très large et peut être une alternative à d’autres supports que nous utilisons au quotidien comme notre trousseau de clés (voiture, maison, 2 roues…), la promotion ciblée et en temps réel, téléchargement de cartes de crédit prépayées…
Cependant, à l’heure des balbutiements et expérimentations diverses, attention à la sécurité…
Cela n’aura échappé à aucun d’entre vous : en 2013, à moins d’avoir fait le choix de la décroissance ou encore de planter sa tente au fin fond de l’Amazonie, il est aujourd’hui impossible d’échapper aux écrans, qu’ils soient de télé, d’ordinateurs, de smartphones ou autres tablettes, c’est la tv connectée. Cette omniprésence des écrans dans notre vie quotidienne a notamment changé notre façon de consommer de la télé et, comme le dirait un certain ex président de première chaîne française, augmenté notre temps de cerveau disponible aux messages publicitaires pour acheter des boissons sucrées à bulle.
Le succès des applications replay et de tv connectée des chaînes télé classiques hertiziennes et de celles issues de la TNT confirme cette tendance, quelques chiffres ci-dessous :
Le groupe TF1 a communiqué en ce début d’année 2013 avoir dépassé les 5 millions de téléchargements de son application MyTf1. Un engouement qui devrait se confirmer dans les semaines à venir après les développements récents de l’application sous Android et Windows 8.
Pour le moment uniquement disponible sur l’App Store, l’application de tv connectée M6 a été téléchargée 4,5 millions de fois et devrait faire son arrivée sur Google Play dès le mois de mars.
600 millions de vidéos ont été vues sur l’année 2012 sur la plateforme M6 Replay contre 500M en 2011, soit une hausse de 20% en un an pour la petite chaîne qui monte toujours autant !
Malgré des tailles d’écran parfois rikiki, des temps de lancement d’application un peu lents ou encore des flux vidéo et de son pas toujours garants d’une qualité d’image et sonore équivalente à une tv, quels sont les avantages de la télé « nomade » face à la bonne vieille télé de salon ?
Certes, ces applications permettent de regarder la télé en direct live et surtout quand cela nous chante grâce au replay, mais depuis 2012, une nouvelle façon de voir la télé voit le jour, elle semble tenir en deux mots : Exclusivité et Interactivité.
Exclusivité et contenu enrichi !
Ces applications offrent très souvent un accès à des extraits ou bonus vidéo uniquement disponibles sur le web et les smartphones/tablettes. Un exemple avec l’émission TOP CHEF (que j’adore…) : M6 propose en moyenne 75 évènements synchronisés, comme par exemple les recettes des candidats. Chez TF1, l’émission The Voice est un peu le laboratoire de la chaîne pour tester toutes ses nouveautés numériques, vous pouvez par exemple, une fois l’émission terminée, voir pour la première fois des réactions des candidats ou encore des bœufs improvisés non diffusés en prime time.
En ces temps de célibat forcé et de solitude urbaine, quoi de mieux que de petits contacts et débats sans conséquences autour d’un programme tv ? Toujours chez M6, la fonctionnalité « Devant ma TV » permet aux téléspectateurs d’interagir en direct avec leurs programmes. Synchronisée en temps réel, « Devant ma TV » permet de noter les candidats, de voter pour eux. Depuis son lancement l’application est compatible avec 30 émissions du groupe, couvrant ainsi une grande partie de la grille des programmes. Ces applications offrent aussi très souvent un forum ouvert à tous pour échanger sur le programme en cours et en temps réel.
La fonctionnalité ultime étant bien sûr de connecter ces applis avec les réseaux sociaux en agrégeant par exemple tous les hashtag twitter de l’émission et les tweets associés.
Bref, avant, de mon temps, nous débriefions une émission de télé le matin au café, du temps de ma petite sœur, tout se faisait sur hotmail ou par texto…en 2013 et plus tard, nous réagirons dans la seconde sur des émissions de tv connectée…oubliées dans la seconde…..
Une des variables clés pour le marketeur reste, quoi que l’on puisse en penser, le temps d’attention (si ce n’est d’intérêt) que le client potentiel pourra accorder à sa publicité.
Ainsi, dans un monde où l’être humain a (ou prend) de moins en moins de temps, et dans lequel tout va très (trop) vite, le moindre espace temporel libre revêt une valeur considérable pour le marketeur qui tentera de le convertir en espace publicitaire.
A l’heure où « Saint Smartphone », accompagné de sa petite soeur « Tablette Sacrée » ont rempli leur mission en ayant converti près de la moitié des français *, offrant ainsi à leur dieu païen du Marketing un considérable « Temps de Cerveau Humain Disponible » (ref. Patrick Le lay), je me demande qui sera le prochain apôtre !
C’est plongé dans cette réflexion, confortablement installé sur ma terrasse en observant le périphérique totalement bouché, que j’ai eu la révélation ! Mais oui, notre cher et fidèle destrier métallique au sein duquel nous passons en moyenne plus d’1h00 par jour **, est le favori pour ce rôle.
Application So Lo Mo de demain …
En effet, si nous combinons dans une même équation, évolution des technologies connectées et temps de renouvellement moyen d’un véhicule, il est fort à parier que la prochaine génération bénéficiera au travers de son véhicule d’un média supplémentaire à part entière. Ce constat est d’autant plus évident lorsque l’on considère que chaque vitre constitue un écran potentiel pour cerveau(x) disposé(s) à recevoir de l’information. Rajoutons à cela la forte probabilité que la voiture de demain ne nécessite plus de conducteur, et nous venons de récupérer un espace-temps publicitaire conséquent pour toute la famille qui se rend à destination…
Ainsi à côtés des médias que nous portons, nous trouverons logiquement ceux qui nous porteront, et la voiture « connectée » parmi tant d’autres moyens de transport, constituera ici un autre axe d’application pour le So Lo Mo (Social Local Mobile) plus qu’évident.
On peut aisément imaginer la potentialité extrême d’interactions dans un contexte géolocaliséque pourront trouver les marques avec leur cible. On parle ici d’application telle que l’affichage sur la vitre de promotions existantes sur des produits habituellement consommés par le « porté », au simple passage de son véhicule à proximité de l’enseigne. En sens inverse, que dire de l’opportunité qu’aurait un passager de renseigner certains fournisseurs sur ses habitudes de déplacements ou même sur ses lieux préférés, en commentant sur sa vitre le paysage traversé à coup de « Like » (pardon de « J’aime ») ou de « Recommander », et de se voir proposer quelques jours après par mail, les meilleures offres d’hôtels et/ou d’activités relatives aux lieux appréciés.
Avez vous imaginé toute l’étendue des possibilités offertes ? Qui n’a jamais rêvé d’adresser un « Poke » à un adorable routier, ou bien un « J’aime pas » à proximité d’un radar !
Un véritable canal dans lequel chaque bon service marketing qui se respecte se devra de s’engouffrer.
Allez juste pour se donner un aperçu, c’est General Motors qui ouvre le bal:
* Chiffre de Réseaux-Télécom.net indiquant qu’il y a plus de 23 millions d’utilisateurs de smartphones en décembre 2012, soit 53 % de la population française équipée d’un téléphone mobile.
L’organisation d’un évènement par une marque est un moyen de véhiculer une image, de se rapprocher de ses clients et de partager avec eux une expérience forte. Ainsi, vous devez non seulement être irréprochables sur l’organisation de l’évènement mais aussi utiliser de manière judicieuse les puissants relais d’Internet.
En effet, selon Frédéric Bedin, Directeur Général de Public System Hopscotch, spécialiste des réseaux sociaux, l’évènement est une base de création de contenu relationnel avec une expérience émotionnelle, intellectuelle ou affective. C’est le prétexte qui légitime la prise de parole de la marque. L’interactivité du web et les réseaux sociaux pourront relayer l’évènement et prolonger voire renforcer cette expérience vécue avec la marque.
En amont, un mini-site évènementiel bien référencé pourra présenter votre évènement, susciter l’intérêt de votre cible et vous apporter des contacts qualifiés (ci-dessus un exemple de mini-site évènementiel ELLE).
En parallèle, vous pourrez également informer vos participants potentiels de l’avancement de l’organisation de votre évènement sur Twitter.
Pour fédérer une communauté autour de votre évènement, faites vivre une page dédiée sur le réseau social Facebook. Les photos, vidéos, teasings et commentaires pourront favoriser les échanges avec les internautes et commencer de construire une relation avec eux.
Pensez aussi aux applications mobiles, nouveaux supports tendance qui permettront au public de consulter des contenus multimédias de manière nomade.
Pendant votre évènement, le « live tweeting » donnera à vos suiveurs des informations en temps réel sur l’évènement qui pourront même le « vivre » avec vous à distance à partir du hashtag (#) dédié que vous aurez créé. Une autre manière de partager cet évènement avec un public non physiquement présent est de diffuser en direct l’évènement en « live streaming » sur votre site si cela s’y prête.
Enfin, dès l’évènement terminé, vous pourrez également alimenter votre page Facebook et votre site avec des photos, des vidéos et des interviews. Laissez de bons souvenirs aux participants en revenant sur les meilleurs moments de l’évènement et en les encourageant à partager leur propre expérience.
Pour surfer sur la vague de sympathie qui a pu être créée, il peut être opportun de proposer à toutes les personnes en contact avec votre marque sur Internet à l’occasion de l’évènement de devenir « fan » de votre page Facebook, de suivre votre compte Twitter ou de s’inscrire à votre newsletter afin qu’ils puissent être informés des futurs évènements de votre marque.
Ainsi, à l’occasion de votre évènement vous vous serez rapproché de vos clients, vous leur aurez laissé une bonne image et le souvenir d’une expérience forte et aurez pu récupérer des données intéressantes sur eux.
Vous connaissez certainement le service Maps de Google et ses systèmes associés que sont streetview et les visites virtuelles, sinon, vous pouvez lire ceciavant de continuer… Ok, puisque vous êtes revenus, je continue… La firme de Mountain View a récemment étendu en France son offre en proposant des visites virtuelles 360° dédiées aux professionnels.
L’objectif est de permettre à tout établissement professionnel (boutique, hôtel, société,…) d’ajouter à ses résultats de recherche et à son positionnement sur maps une visite en immersion de ses locaux … et d’en faire la promotion grâce à Adwords Express, la version simplifiée de son service de publicité en ligne (sur lequel je reviendrai prochainement).
Les trois atouts avancés par Google sont explicites :
« Améliorez votre classement dans les résultats de recherche Google »
« Améliorez votre fiche Google+ Local »
« Affichez vos images sur Google Maps »
Pour accéder à ce service, vous devrez passer par un photographe professionnel agréé par Google; les prix sont à priori « encadrés » par une convention, d’après mes informations de 200 à 500€ selon le nombre de clichés et la situation géographique.
Les photos réalisées sont votre propriété (vous pouvez par exemple les réutiliser au sein de votre propre site) mais bien évidemment exploitables librement par Google.
Cette nouvelle fonctionnalité ouvre d’intéressantes perspectives marketing avec un champ d’application très large : Click & Mortar, magasin sans site web, établissements destinés au public mais également toute entreprise (Pure Player, sociétés de service..) souhaitant ramener son image « dans le réel »… d’une visite virtuelle.
Un exemple type de l’utilisation de ce service par une société de webmarketing canadienne « Megavolt Design Inc« . Notez le petit plus humoristique en n’oubliant pas de visiter les toilettes, une surprise vous y attend : http://t.co/dia8BLNlwg.