Optimiser la balise meta description d’une page

Si vous possédez un site Internet vous avez sûrement entendu parler de la balise meta description.  Comme le terme « balise » ne parlera pas forcément à tout le monde, voici une petite définition issue de Dico du Net :

« Une balise sert à délimiter des ensembles de données contenues dans un document afin de permettre la structuration de ce document à l’aide d’un langage spécialisé (un langage de balisage), selon des normes bien précises. »

Revenons à notre fameuse balise meta description. Positionnée entre les balises <title> et </head> (balise de fin d’en-tête), elle sert à donner une information précise à la fois aux robots des moteurs de recherche et aux internautes sur le contenu de la page référencée. Celle-ci n’entre plus depuis un petit moment dans le positionnement de vos pages dans les principaux moteurs de recherche (PageRank) mais elle est néanmoins très importante et doit être optimisée. Et pourquoi donc du coup ?

Tout simplement car son contenu correspond à ce qui va être affiché dans les résultats des moteurs de recherche juste en dessous du titre de la page. Cette description devra donner envie à l’internaute qui effectue une recherche de visiter votre page et pas celles de vos concurrents affichées en dessous ou au dessus d’elle dans la page de résultats.

La finalité du référencement naturel n’est pas en soi le bon positionnement des pages sur les moteurs de recherche, mais bien de générer le plus de trafic qualifié possible sur votre site. L’enjeu va être de favoriser les clics sur les résultats correspondant à vos pages en rendant votre description attirante. Et, de manière induite, un accroissement du nombre de clics peut entraîner un meilleur PageRank.

 

Voici quelques conseils pour optimiser la rédaction de cette balise si importante :

  • Vérifiez que la description de votre page soit bien en adéquation avec le titre de celle-ci et son contenu. En effet, les moteurs de recherche sanctionnent toute incohérence détectée entre ces éléments qui peut être considérée comme du spam.
  • Le contenu doit être court et percutant avec un maximum de 156 caractères espaces inclus, au delà celui-ci sera tronqué. N’hésitez pas à utiliser des chiffres et des diminutifs qui permettront de raccourcir son contenu et le rendre plus impactant.
  • Rédigez la balise en ayant en tête de développer le titre et de résumer le contenu de la page.
  • Rédigez des phrases avec des verbes et non une liste de mots clés sous peine que la page soit considérée comme du spam.
  • Comme dans un e-mailing ou sur une landing page, adressez-vous directement à l’internaute avec un « Call to Action« , message incitatif poussant celui-ci à agir comme par exemple « Découvrez… », « Visitez… », etc.
  • Mettez en avant vos avantages concurrentiels.
  • Reprenez un ou deux des principaux mots clés de votre page. En effet, Google affiche en gras dans les résultats de recherche les mots clés qui ont été saisis par l’internaute ce qui va favoriser les clics.
  • Evitez de copier-coller du contenu qui est présent sur la page en question.
  • Rédigez une description pour chaque page du site.

Si le contenu de la balise meta description n’est pas jugé par Google suffisamment descriptif du contenu de la page ou bien de mauvaise qualité, celui-ci affichera à la place un extrait du texte présent sur la page.

 

Un petit exemple

Pour illustrer ces conseils, je vous propose de prendre un cas concret, celui de la page « Bons Plans Restaurant » de Groupon qui me semble être un bon exemple de balise meta optimisée. La balise meta est : <meta name= »description » content= »Retrouvez les Offres Restaurant et économisez jusqu&#39;à 70%. Testez les meilleurs Restaurants avec les Promos et explorez votre ville autrement sur Groupon.fr« >

Voici donc ce qui s’affiche comme premier résultat en référencement naturel sur Google pour les mots clés « bons plans restaurant » :

Exemple de résultat de recherche Google

 

 

 

En conclusion, si vous ne devez retenir qu’une chose : mettez dans cette balise des informations pertinentes et incitatives qui permettent à l’internaute de voir en un coup d’œil si ce qu’il recherche est présent sur votre page et lui donnent envie d’aller y faire un tour.

 

La folie des beauty boxs (attention femme superficielle inside)

Je m’en viens vous parler du phénomène des « beauty boxs » et vous faire partager mon expérience en la matière. Attention, nous n’allons pas parler de freebox ou encore de livebox mais de « beauty boxs », et autres boites vendues par abonnement.

Le concept des « beauty boxs » a explosé en 2011 et 2012. Pour un abonnement mensuel compris entre 15 et 20€, les abonnés reçoivent entre 4 et 6 produits cosmétiques le plus souvent de taille voyage (100 ml max) et parfois de taille réelle (« full size »). La composition de la box n’est pas révélée avant l’envoi afin que la découverte soit totale. Enfin ça, c’est la théorie, n’oublions pas que les blogs beauté sont désormais aussi nombreux que les numéros présents dans le bottin donc il est très facile de connaître le contenu de la boîte avant de l’avoir reçue.

 

J’ai succombé à cette (douce) folie des « beauty boxs » en janvier 2012. N’arrivant pas à me décider sur laquelle choisir (tiens, tiens, ne serais-je pas une femme ?), j’ai fait le choix de ne pas choisir (oui, je suis vraiment une femme) ! Je me suis donc abonnée aux trois boxs leaders du marché à cette période, autrement dit « GlossyBox« , « JolieBox » et « MyLittleBox« . Je recevais donc 3 boîtes par mois.

GlossyBox  JolieBox My Little Box

Ce qui m’a séduite :

  • Recevoir des produits de grandes marques mais également découvrir de nouvelles marques.
  • Tester des produits en avant-première ou juste à leur sortie.
  • Essayer des produits que je n’aurais pas achetés spontanément dans le commerce. Les boxs permettent d’éviter d’acheter des produits de grande taille dont on ne sait pas forcément s’ils vont nous convenir.
  • Le côté « c’est Noël tous les mois dans ma boîte aux lettres » !

Ce qui m’a lassé :

  • Les différences importantes entre les boîtes reçues par les abonnés.
  • Les produits qui ne me convenaient pas.
  • Les problèmes de livraison et les SAV plus ou moins compétents.
  • Les produits qui s’accumulent dans ma salle de bain. Et oui, je n’ai qu’un seul visage et qu’un seul corps (jusqu’à preuve du contraire), donc impossible de terminer les produits reçus en un mois.

Aujourd’hui, je n’ai conservé qu’une seule box (si, si, je vous assure, je le vis plutôt bien) « Ma Boite à Beauté » qui propose désormais une box tous les 2 mois au prix de 32€ : moins de livraisons mais plus de produits. La force de cette boîte : la présence fréquente de produits en format « full size » mais également de produits bio ou de marques peu connues. Une vraie découverte.

Ma Boîte à Beauté

Bon je suis également abonnée à la Gastronomiz et pourquoi pas à la Woufbox et pourquoi pas à la ….

Et vous ? Avez-vous succombé à cette folie ? Depuis quand ? Quel est votre avis sur les « beauty boxs » ? Cette folie a-t-elle laissé place à une certaine lassitude ? On veut tout savoir !

Les mots clés les plus chers sur Google Adwords

Tout utilisateur de Google Adwords vous le dira : les mots clés sont toujours trop chers. Voici une information récréative pour nous consoler : le top 20 anglais des mots clés les plus chers en SEA (Search Engine Advertising).

20 mots les plus chers dans Google Adwords

Infographie sur les 20 mots clés les plus chers sur Google Adwords en 2012

Google Adwords, mots clés et SEA

Petit rappel rapide : ce dont je parle ici est lié au domaine du SEA, la publicité en ligne pour simplifier, et plus précisément celle proposée par Google sur son service Adwords.

Une page de résultats Google

Exemple de page de résultats Google

Google Adwords permet d’acheter des séquences de mots-clés qui, lorsqu’ils sont saisis par un internaute dans le moteur de recherche, déclenchent l’affichage d’annonces publicitaires (surlignées en jaune dans l’exemple ci-dessus) en tête et à gauche des résultats de recherche naturels. Si l’internaute clique sur l’un de ces liens, l’annonceur est débité du montant prévu.

La valeur d’achat de ces mots-clés dépend grossièrement de 2 facteurs :

  • la concurrence des autres annonceurs qui désirent être présents sur les mêmes occurrences
  • la qualité de vos annonces, qualité déterminée par le contenu, celui de la page ciblée et l’adéquation de l’ensemble avec les mot-clés choisis

Si de nombreux mots-clés ont une valeur comprises entre quelques dizaines de centimes et quelques Euros, certains domaines atteignent, comme nous allons le voir, des sommets. Et lorsque l’on sait que le coût est celui du clic, pas de la conversion, les coûts d’acquisition client peuvent parfois s’envoler.

Les 20 mots clés les plus chers sur Google Adwords

Le site WordStream a publié il y a quelques temps une infographie listant les vingt mots clés anglais les plus concurrencés et donc les plus chers chez Google Adwords. Voici la liste des 10 premiers  :

  1. Insurance (Assurance) 54,91 $
  2. Gaz, Electricity 54,62 $
  3. Attorney (Avocat) 47,07 $
  4. Mortgage (Prêt immobiliers ou hypothécaires) 47,12 $
  5. Claim (plainte, réclamation) 45,51 $
  6. Loans (Prêts) 44,28 $
  7. Lawyer (Juriste, Avocat) 42,51 $
  8. Conference call (Conférence téléphonique) 42,05$
  9. Recovery (recouvrement) 42,03 €
  10. Donate (Faire un don, contribution) 42,02$

Et les mots clés francophones les plus chers ? 

Je n’ai pas de liste avec classement fiable à vous fournir, mais je peux vous donner quelques tendances connues. Globalement les mots clés les plus chers sur Google Adwords France tournent autour de l’assurance, de la mutuelle et du crédit. Les prix les plus chers s’échelonnent entre 8 et 13€.
Mais il existe une catégorie de mots pour laquelle le CPC (coût par clic) est à la fois variable et complètement fou : les métiers liés aux « services d’urgence » tels que les serruriers ou les plombiers. Les prix peuvent aller jusqu’à 50 à 55 € pour « serrurier paris » ou pour « plombier paris« . Même en imaginant un taux de conversion fantastique de 25% à 50%, certains coûts d’acquisition client peuvent donc dépasser les 200 € ! Peut-être un début d’explication pour nos « amis de la capitale » du coût exorbitant de ces interventions.

Et nos mots-clés régionaux me demanderez vous… Et bien, pour les mêmes professions, les coûts maximum constatés sont d’environ 13 € pour Toulouse , de 1,40 € pour Albi et même de 0,70 € pour Tarbes. Devons-nous en déduire que nous perdons moins nos clés ou que nos fuites sont plus petites ? Ou encore que nos artisans sont plus raisonnables ? Il y a certainement un peu de tout cela…

Création d’un site – Cartographie de l’arborescence

Cartographie – On se promène ou on fabrique un site ?

A la question (apparemment tintée d’une pointe d’humour) posée dans ce titre évocateur, je répondrai avec beaucoup plus de sérieux que l’on fait les deux.

Et bien oui l’intérêt de cartographier son site, avant de se lancer plus loin, est double (ainsi que la tâche). Il s’agira bien évidemment, suite à l’étape de réflexion initiale relative aux idées et thématiques que l’on souhaite promouvoir au travers de son site, de classer ces dernières et de les organiser entre elles. Mais au delà de ce travail, il s’agira aussi (et surtout) de mettre en place et de visualiser les « chemins » de navigation à venir entre ces items, et donc d’identifier les liaisons entre vos pages.

Et oui, on va donc bien se promener ! Et il est fort possible que la balade soit longue.

Allez ,on organise…

Normalement, vous avez dû, au tout début de votre projet, identifier vos différentes rubriques. On commencera donc par les hiérarchiser, les regrouper, et les organiser.

A ce niveau pas de secret ni de complexification : un seul outil le papier-crayon ! (oui vous pouvez quand même utiliser votre ordinateur et son éditeur de texte ou de diapo !!!). On commence donc par définir des niveaux de hiérarchie selon l’importance des rubriques, en commençant par la page d’accueil qui représentera automatiquement le niveau 1. Ensuite, mon conseil est de se limiter à 2 niveaux supplémentaires relatifs aux rubriques principales et aux sous-rubriques. A considérer que les rubriques principales présenteront un contenu simple, épuré et immédiatement clair pour l’internaute, le détail étant plutôt réservé aux sous-rubriques.  Une fois faite cette organisation, il n’ y a plus qu’à représenter les rubriques ainsi définies (niveaux 1, 2 et 3) sous la forme d’une arborescence à plat.

Ca peut donner un truc dans le genre :

 

Cartographie site internet

Cartographie site internet

Et maintenant, on relie…

Ben oui, parce mon cher petit internaute sagement en train de lire ma fiche produit n°5, et à ma grande joie, désireux d’en effectuer l’achat, il ne faudrait pas qu’il doive remonter l’arborescence jusqu’à la page d’accueil pour rejoindre celle des contacts (ou autre formulaire d’achat dans cet exemple). C’est qu’il ne faudrait pas le punir par une balade trop longue, mon cher internaute ! N’oubliez jamais votre objectif de conversion, et donc le tunnel efficace permettant d’atteindre cet objectif. En bref, imaginez vous en train de vous « balader » sur le site, et élaborez de « belles pistes » en accord avec votre objectif de conversion.

Ça donnerait donc un truc dans le genre :

Liaisons entre les rubriques

Liaisons entre les rubriques

 

On vient donc tout simplement de formaliser le menu de notre futur site, et les liaisons entre les pages de ce dernier.

A noter qu’une autre méthodologie peut être appliquée à ce niveau, selon la complexité et le nombre de « chemins » que vous voulez mettre en place. Il s’agira ici de représenter horizontalement sur une ligne dédiée chaque chemin correspondant à un process menant aux objectifs prévus.

Pour exemple, le schéma ci-dessous :

Cartographie Process

Représentation linéaire process de navigation

 

Si votre projet s’avère bien imposant et/ou complexe, et que donc notre célèbre feuille de papier ou informatique s’avère limitée, n’hésitez pas à vous tourner vers des applications de « mindmapping » vous permettant d’éditer de jolies cartes heuristiques, que vous trouverez facilement sur le net; pour en citer quelques uns à la volée: FresMind, Mindjet ou Xmind.

Cette étape primordiale enfin validée, il sera temps de réfléchir à la structure interne du site et passer ainsi à l’étape de la représentation des pages ou wireframing.

En espérant en avoir aidé certains dans leurs démarches, n’hésitez pas à laisser vos commentaires et indiquer d’autres méthodologies.

Allez à vos stylos ! Cartographiez et commentez !

Création d’un site – l’étape fondamentale du wireframe

Wireframe – Qu’est-ce que c’est et pourquoi ?

Sous ce magnifique anglicisme barbare qui déplaira fortement à Mr TOUBON (quelqu’un dans la salle se souvient-il de Mr TOUBON ?) se cache l’appellation d’une étape fondamentale de la création d’un site. Cette étape initiale du projet suit directement celle de la cartographie (exposée dans l’article correspondant ici). Pour rester « frenchy touch », on parlera donc de la « maquette fil de fer ». Alors non, il ne s’agit pas ici de fabriquer via vos petites « mimines » et quelques trombones un personnage décoratif pour votre bureau, mais bien de réaliser une première maquette simpliste représentant l’organisation fonctionnelle des pages (nature et liaisons) qui constitueront votre site.

Think Simply !

Think Simply !

 

A ce niveau, et parce que vous êtes un lecteur assidu de ce blog, vous disposez donc d’une cartographie finalisée de votre site. C’est à partir de cette dernière que vous allez représenter l’organisation de chacune des pages. Ici, il s’agira donc tout simplement de positionner sur votre support (représentant une page) des « blocs » ou autres boites de textes, représentatifs des principaux éléments et fonctionnalités que vous souhaitez voir apparaître sur vos différentes pages, et d’ainsi toutes les décliner (page d’accueil, formulaire, page de contenus, etc…). Vous allez ici, page après page, définir schématiquement le contenu prioritaire de votre site.

 

Bloc Lego

Lors de cette phase de travail, il s’avère primordial de garder en tête l’objectif premier de votre site. En effet, la nature, l’organisation, le placement et le déroulé des pages doit assurer le maximum de conversion. Ainsi, élaborez votre maquette en gardant cet objectif constamment à l’esprit, afin d’éviter de lourds correctifs sur la partie Webdesign qui suivra plus tard.

Un avis très personnel mais que je pense néanmoins essentiel : « Think and do simply« ; oups ! (pardon Mr TOUBON), je voulais dire « Pensez et faites simple ». En effet, cette étape de réalisation de son « wireframe » (oh flûte alors ! Mr TOUBON ? En fait, ça serait plus simple pour tout le monde si vous sortiez, merci !), permet justement de réfléchir à l’ergonomie finale de son site pour atteindre au plus vite et au mieux son objectif. Autant il sera évident de consolider et compléter son site à posteriori, autant simplifier un site une fois une multitude de pages, liens et autres modules mis en place, s’avérera plus que délicat et chronophage (donc coûteux).

Une fois ces éléments en tête, vous pouvez donc vous lancer dans la conception de votre wireframe, euh pardon…, zoning, …ah, non mince, votre maquette fil de fer ! (Vous êtes parti, Mr TOUBON ?).

Wireframe – Comment faire ?

Bien à ce niveau le débat peut-être un peu plus long ; pas vraiment au niveau du travail à effectuer mais plutôt des outils à utiliser. Mais bon, ici c’est un article de blog Mesdames et Messieurs, et donc, non, il ne sera pas possible pour moi de rédiger un paragraphe descriptif de toutes les possibilités avec mon avis éclairé sur chacune. Ainsi, je me contenterai donc de lister les possibilités, et de vous laisser vous en remettre à vous-même pour le choix. Du simple au plus élaboré (n’oubliez pas « Think and do simply, vous inquiétez pas TOUBON est parti) :

– le bon vieux papier-crayon, c’est tout bête mais ça marche depuis des millénaires !

Exemple de Wireframe

Le plus simple

– les trombones et les « mimines » ! Non là je déconne, c’est pour voir si vous suiviez encore…

– le niveau supérieur reste un bon outil de diaporama d’un certain leader mondial de système d’exploitation arborant le doux et sympathique nom de « Fenêtre » (dommage qu’il soit parti du coup le père TOUBON, il aurait été content). La difficulté (ou non) ici, sera pour vous de vous créer votre propre bibliothèque d’éléments représentatifs.

– les applications dédiées en ligne : Mocknow, et Wireframe.cc ;

– les applications dédiées en installation locale : Balsamiq et Lumzi.

Il existe bien d’autres applications, alors n’hésitez pas à en proposer dans les commentaires.

Tout ce qu’il faut savoir sur les QR Codes

Ils ont poussé comme des champignons dans les magazines, sur les affiches, flyers et autres supports de communication appelant tous les possesseurs de smartphones à les scanner avec leur appareil. Ces petits carrés souvent noirs et blancs contenant des pixels que sont les « Quick Response » Codes, plus communément appelés QR Codes, sont apparus au Japon dans les années 90. Ce sont finalement des codes barres 2.0 en 2 dimensions qui contiennent davantage d’informations que leurs cousins en barres présents sur tous nos produits de grande consommation.

Les informations contenues vont, une fois le code scanné par votre smartphone, vous renvoyer sur une page web ou déclencher une action particulière. Les actions qui peuvent être déclenchées par ce biais sont multiples :

  • afficher un texte simple,
  • passer un appel téléphonique,
  • envoyer un SMS ou un e-mail,
  • enregistrer directement une carte de visite dans le carnet d’adresses de votre téléphone,
  • inscrire un évènement dans votre calendrier,
  • enregistrer les identifiants d’un réseau Wifi dans votre téléphone,
  • autoriser un paiement en direct,
  • télécharger une application,
  • … presque tous types d’action sont possibles.

Certains verront le QR Code comme un gadget et diront : « Quel est son intérêt sachant que toutes ces actions sont réalisables directement sur smartphone ou ordinateur sans passer par le scan d’un code ? ». Tout simplement parce qu’il apporte un côté interactif, ludique et instantané que le public recherche de plus en plus à l’heure du So Lo Mo.

Et pour une entreprise quel est l’intérêt ?

  • Tout d’abord cette technologie est presque gratuite et vous permettra de communiquer de manière ludique et à moindres frais en direction de votre clientèle équipée de smartphones.
  • D’un point de vue ROI et analyse du comportement du consommateur ou client, cet outil pourra permettre via Google Analytics et un tracking approprié de voir combien d’affiches ont été scannées, l’impact de votre campagne QR Code sur vos ventes en ligne, etc.
  • Enfin, sa taille petite mais aussi modulable permet de l’insérer sur bon nombre de supports et packagings.

Attention cependant à ses limites :

  • Seuls les utilisateurs de smartphones ou autres tablettes équipées d’une caméra et d’une application adéquate pour lire les QR Codes (des applications de lecture de QR Code sont disponibles gratuitement pour tous les systèmes d’exploitation) pourront effectuer l’action qui y est encodée. Le public visé sera donc restreint même si le taux d’équipement en smartphones ne cesse d’augmenter.
  • Mis à part quelques exceptions telles que l’affichage d’un texte simple ou d’un code promo, le QR Code nécessite assez souvent une connexion à Internet et s’avère donc inutilisable dans les lieux reculés ou bien tout simplement dans le métro.
  • Il faut faire attention à la lisibilité du code par les téléphones.

Si après la lecture de tout cela vous êtes tentés par l’expérience, voici quelques conseils pour une campagne QR Code :

  • Personnalisez-votre QR Code avec des couleurs, une insertion du logo de votre entreprise, des formes originales…
  • Contrastez les couleurs : la couleur du fond et du code lui-même doivent être fortement contrastées sinon le risque est de ne pas parvenir à le décoder avec le smartphone.
  • Adaptez la taille du code à l’environnement de lecture. Il est conseillé de ne pas concevoir de QR Code de dimension inférieure à 3 cm x 3cm afin de permettre à tous types d’appareils de le lire. La taille du QR Code va augmenter proportionnellement à la distance à laquelle l’utilisateur va scanner le code. Taille idéale = distance de scan / 10.
  • Sélectionnez des supports avec une surface plane non réfléchissante et des environnements facilitant la visibilité et la lecture (éviter les endroits sombres) et permettant une connexion aux réseaux téléphoniques mobiles.
  • Expliquez le fonctionnement de votre QR Code par un court message.
  • Offrez de la valeur ajoutée à l’utilisateur : proposez-lui un contenu/service intéressant qui l’incitera à scanner votre code. Si vous le renvoyez sur une page web, veillez à optimiser votre landing page et votre site pour une navigation sur mobile.
  • Testez et re-testez votre QR Code avant toute campagne.

Pour finir, rien de plus simple pour tester la conception d’un QR Code ! Rendez-vous sur le site d’Unitag, une start-up toulousaine, sur lequel j’ai pu moi-même créer un QR Code à l’aide de la page ci-dessous.

Unitag

Et voici ce que l’on obtient :unitag_qrcode_1364642666240

Il ne reste plus qu’à le scanner ! Et là, c’est à vous de jouer !

MjMy

Les motivés Web Marketing, on parle de NOUS

Vous voulez savoir qui se cache derrière ces nombreuses productions sur le web marketing ?

Ben… ça ne sera pas pour tout de suite ! Qui dit web marketing, dit travail de son e-mage

On commencera donc avec très peu d’informations nous concernant …

C’est que l’on tient à soigner notre notoriété, et quoi de mieux que de générer un peu d’attente, mettre en place le mystère, titiller l’intérêt de tous (ou du moins de quelques uns… hého ? y’a quelqu’un ?).

Débutons donc par un brin de teasing web marketing !!!

 

Alors pour l’instant, juste une photo

 

Moi je suis en 2ème place en partant de la gauche

Moi je suis en 2ème place en partant de la gauche

La Mêlée Numérique 2013 – 17ème édition

Les 5 et 6 juin prochains se déroulera la 17ème édition de la Mêlée Numérique, le salon du numérique du Sud-Ouest, organisée par la Mélée au complexe Diagora à Labège.

LaMelee_logoLa Mêlée, c’est qui ? C’est quoi ? La Mêlée est une association loi 1901 créée en septembre 2000. Elle vise à promouvoir le développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en Midi-Pyrénées. Pour cela, elle s’appuie sur un réseau actif de plus de 500 membres mais également sur une cinquantaine de partenaires institutionnels ou d’associations professionnelles fournisseurs et utilisateurs de solutions TIC.

La Mêlée, pour qui ? Pour quoi ? Elle a pour objectif principal de rassembler les acteurs de l’économie numérique de Midi-Pyrénées, qu’ils soient publics ou privés afin de favoriser les échanges, les rencontres, le partage d’expériences.

Dans ce cadre, elle organise et anime diverses manifestations concernant les télécommunications, Internet, les technologies, les usages, … mais aussi des ateliers de travail.

Logo_lacantinetoulouseDepuis début 2011, la Mêlée est installée au sein de la Cantine. Initié par la Mêlée, en partenariat avec la Communauté Urbaine Toulouse Métropole, ce lieu est à la fois un espace de co-working, un agitateur numérique avec 150 évènements à l’année mais également un terrain d’expérimentation où se mêlent communautés, chercheurs, étudiants, entreprises, ….

Logo_melee_2013La Mêlée numérique c’est quoi ? Chaque année, la Mêlée organise la Mêlée Numérique qui est LE rendez-vous en matière de numérique en Midi-Pyrénées. Pour cette 17ème édition, pas moins de 3 500 visiteurs, 200 conférenciers, 500 exposants et 100 conférences sont attendus. Alors si vous travaillez / si vous souhaitez travailler dans le domaine du numérique, c’est « The place to be » les 5 et 6 juin.

Vous voulez plus d’informations, connaître le programme, devenir partenaire, savoir comment vous y rendre ? Rendez-vous ici, sur le site dédié à l’événement.

Facebook : un espace particulièrement propice à la mise en place de jeux concours

Le jeu concours est une technique marketing qui permet de promouvoir un produit ou un service, de développer l’image de la marque et sa notoriété, d’animer la relation client et surtout de collecter des données qualifiées de potentiels clients. A l’heure où tout le monde (ou presque) est sur les réseaux sociaux, on peut aisément imaginer que ces espaces interactifs et ludiques sont un terrain particulièrement favorable à la promotion et la mise en place de jeux concours.

Nombre de marques s’affichant déjà sur les réseaux sociaux mettent en place des concours régulièrement sur Facebook ou Twitter.

Voici un exemple de jeu concours organisé par la marque Carrefour Voyage sur Facebook :

Concours Carrefour Voyages

Les avantages d’utiliser Facebook comme support pour son jeu concours sont nombreux, vous pourrez à cette occasion :

recruter  des « fans » de votre page étant donné que la participation au jeu peut être conditionnée à l’abonnement à la page (clic sur « j’aime »).

– créer du contenu sur votre page et susciter des interactions avec vos fans en lien avec ce concours (commentaires, partages), animer sa communauté de fans et favoriser la viralité.

– générer du trafic sur votre site web

– susciter l’intérêt et amener l’internaute à découvrir votre activité et à se renseigner

– Fidéliser ses clients/fans

Un jeu concours présente en effet un certain nombre d’atouts, mais attention, celui-ci doit bien entendu s’intégrer dans une stratégie plus large de communication et d’animation de votre communauté.

D’un point de vue juridique, toute organisation d’un jeu concours doit s’inscrire dans la cadre légal du pays dans lequel il est organisé. En France, le règlement du jeu concours doit obligatoirement être déposé auprès d’un huissier. Vous avez également pour obligation de faire figurer un extrait de ce règlement sur l’ensemble des supports de communication faisant la promotion du jeu.

Contrairement à une idée reçue,  il n’est pas indispensable que le tirage au sort soit réalisé sous contrôle d’huissier car ce n’est pas une obligation légale. Depuis mai 2011, il est aussi possible de conditionner à un acte d’achat la participation à un jeu concours basé sur le hasard.

Enfin,  pour mettre en place un jeu sur une page Facebook, veillez à prendre connaissance et suivre scrupuleusement les nombreuses règles fixées par Facebook au risque de voir votre page purement et simplement supprimée ainsi que toute la communauté de fans qui pouvait y être associée.

La participation à un jeu concours sur Facebook est par exemple restreinte au fait d’aimer une page, indiquer se trouver dans un lieu ou se connecter à une application et ne peut se baser sur d’autres fonctionnalités de Facebook. Facebook interdit également l’annonce du nom des gagnants sur les profils ou pages de son réseau social, etc… Ces règles imposées par Facebook sont susceptibles d’être modifiées n’importe quand. Aussi, il s’avère indispensable de consulter les CGU de Facebook avant la mise en place de tout concours sur ce support.

MjMy

Harlem Shake tu danseras, notoriété grandissante tu auras ?

Vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène de ces dernières semaines, sauf si vous étiez sur une autre planète (et encore) : le Harlem Shake. Mais si, vous savez, ces courtes vidéos (30 secondes) où une personne déguisée effectue une danse bizarre et est ensuite rejointe par d’autres personnes également déguisées qui se remuent frénétiquement sur une musique qui est toujours la même.

Vous voyez maintenant ? En fait, tout a commencé ici.

Le commencement

Et ensuite ? Tout le monde s’y met : les militaires, les chaines de TV, les YouTubeurs, les agences de pub, les Simpsons. 10 000 répliques, 50 000 séquences et plus de 250 millions de vues sur YouTube et le tout en moins de 10 jours.

Bien évidemment, les marques se sont emparées de cette frénésie, certaines avec plus de réussite que d’autres. And the winner is …

Le Harlem Shake fruité d’Oasis

Le Harlem Shake secoué de Pepsi

Le Harlem Shake aérien de Red Bull

Bon, un Harlem Shake pourquoi pas, mais pour quoi faire me direz vous ? Tout simplement pour se faire remarquer, être jeune, être in, être cool, à la mode quoi. Concrètement l’effet sur les ventes est impossible à évaluer mais sans aucun doute ces marques qui auront su surfer (danser ?) sur la vague du Harlem Shake auront vu leur notoriété augmenter.

Pourtant, le Harlem Shake est loin de faire l’unanimité et d’autres marques en prennent le contre-pied. C’est le cas de Volkswagen Dubaï qui fait la promotion de sa Passat tout équipée :

L’anti Harlem Shake de Volkswagen Dubaï

Mais attention, tout comme ses confrères Lipbud ou Gangnam style, le Harlem Shake a une durée de vie limitée, et dans quelques mois, nous n’en n’entendrons plus parler. Alors Harlem Shakez maintenant ou n’Harlem Shakez pas !

Nilix