Avis clients, levier essentiel du marketing digital

Consulter les avis des autres clients via Internet est devenue une étape presque incontournable chez le consommateur dans son parcours d’achat. Au travers des réseaux sociaux, forums et sites d’avis, Internet est un média sur lequel se joue la réputation des entreprises et par ricochet leurs ventes.

Mais au-delà de la e-réputation, d’autres enjeux se jouent autour des avis clients, à condition de bien les exploiter. Les recommandations et témoignages clients sur le web sont désormais un levier du marketing digital à part entière, autour duquel un véritable business s’est développé.

L’importance des avis clients sur Internet pour les entreprises

A l’ère du « prosumer » et du « smart shopper », les consommateurs ont pris l’habitude de se renseigner auprès des internautes à propos d’une entreprise, un produit ou un service avant de passer à l’acte d’achat. Ainsi, selon une étude Ifop réalisée en 2016, 80 % des consommateurs se renseignent sur Internet avant d’acheter. 88% des individus consultent des avis avant de réaliser un achat en ligne et 73% avant un achat en magasin.

Mieux encore, les consommateurs dépenseraient 31% en plus chez une entreprise dont la note est « excellente » selon le magazine Forbes.

Pour le Journal du Net, 95% des internautes qui émettent des avis négatifs deviennent des clients fidèles lorsqu’ils obtiennent un retour rapide et adapté.

Les avis sur le web ont aussi une influence sur l’efficacité des campagnes offline (TV, presse ou prospectus), puisque plus de 85% des individus voulant en savoir plus, après avoir été exposés à un message publicitaire offline, le feront via Internet.

On constate donc qu’en ces temps où le rapport de force entre le producteur et le consommateur tend à s’inverser et où les techniques de promotion traditionnelles perdent en efficacité, les avis clients s’imposent comme une nouvelle arme pour les responsables marketing à tous les stades de leur relation avec le consommateur : acquisition, conversion et fidélisation.

Tirer parti au mieux des avis clients en ligne

On s’en doute, tel le bon vieux bouche-à-oreille, avoir de bons avis à propos de son entreprise, de ses produits ou services, permettra de séduire de nouveaux consommateurs en quête d’une expérience client la plus satisfaisante possible. Ils les rassureront sur la qualité de l’offre et, grâce à l’expérience des autres utilisateurs, la rendra plus tangible.

Mais ce n’est pas tout, en exploitant bien ses avis clients ceux-ci vont venir renforcer l’action d’autres leviers du marketing digital.

Améliorer son référencement naturel grâce aux avis clients

Intégrer les avis clients à son site internet viendra naturellement apporter un contenu nouveau et original dont les robots des moteurs de recherche sont friands. Ce sera un moyen simple d’alimenter son site régulièrement avec un nouveau contenu et d’explorer un peu plus le champ sémantique autour de sa propre offre.

Autre avantage, si votre site internet intègre des données structurées, les avis clients sont souvent repris par les moteurs de recherche dans les résultats enrichis, les fameux « rich snippets ». Votre note, ainsi présente dans les pages de résultats de recherche (SERP), viendra améliorer le taux de clic ce qui enverra un signal positif aux moteurs de recherche pour le positionnement du site.

Améliorer ses campagnes de SEA grâce aux avis clients

De la même manière que pour les résultats de recherche organique, l’apparition des fameuses étoiles sur votre annonce dopera le taux de clic. L’extension « Avis sur le marchand » dans une campagne Adwords améliorerait de 17% le taux de clic.

Mais cela se mérite, pour que Google affiche cette extension les avis doivent émaner d’un tiers et il faut avoir enregistré à minima 100 avis uniques par pays concerné et une  note globale de 3,5 étoiles ou plus.

Doper ses supports marketing avec les témoignages clients

Qu’ils soient offline ou online, n’hésitez pas à enrichir vos supports marketing et toute prise de parole par les avis de consommateurs. Cela peut même constituer le centre de la thématique comme dans un emailing (ex : « Découvrez nos produits les mieux notés », « Notre service client vient d’obtenir 5 étoiles »  ….), dans un post sur les réseaux sociaux , comme preuve sociale sur une landing pages….les utilisations sont nombreuses, il ne faut pas s’en priver.

Un élément de réassurance pour booster son taux de conversion

Bien sûr, les avis clients viendront conforter les consommateurs qui ont besoin de se rassurer au moment de sortir leur carte bleue. Ne pas oublier de les faire apparaître dans le footer ou le header de son site afin de s’assurer qu’ils apparaissent à toutes les étapes du tunnel de conversion.

Selon le site Ecoreuil, ajouter des témoignages à son site internet pourrait augmenter la conversion de 34% (et jusqu’à 50% quand ils sont placés sur des pages clés du processus d’achat).

Un outil de fidélisation

Les avis (et plus souvent les bons) ne viendront pas d’eux-mêmes. Solliciter ses clients pour récolter leur avis est un premier pas pour une relation plus poussée et une meilleure connaissance de ses clients. Cela permettra de gérer un mécontentement qui n’aurait peut-être pas été exprimé (mais préjudiciable), mais également de détecter de potentiels promoteurs de vos services.

A travers les avis c’est toute la  gestion de la relation client qui peut être alimentée et améliorée.

Le business des avis en ligne

Pour toutes ces raisons, récolter un maximum d’avis (ils sont à 93% positifs pourquoi s’en priver) est donc devenu une étape incontournable pour tout bon responsable marketing.

Soit les sites le font par eux-mêmes, c’est le cas particulièrement sur les plateformes de mise en relations directes comme Air B&B ou Blablacar, car la recommandation est au cœur de leur dispositif. Pour les e-commerçants, les CMS comme Prestashop ou Magento permettent aussi de récolter des avis directement sur son site.

Soit ils peuvent faire appel à des prestataires de collecte d’avis : les acteurs dans ce domaine sont devenus très nombreux en quelques années et externaliser cette tâche est devenu très courant pour les entreprises (BazaarVoice leader mondial en la matière a ainsi géré en 2016 près de 2000 milliards d’avis en France !). On retrouvera ainsi des généralistes tels que TrustPilot, Avis Vérifiés, Trusted Shops et d’autres plus spécialisés comme AlloGarage ou PlusquePro.

Les grands acteurs du digital ne sont pas en reste, on peut attribuer une note et donner des avis sur la page Facebook d’une entreprise. Idem avec Google et les fiches Google My Business sur lesquelles on peut déposer facilement un avis mais aussi en activant le programme «Google Avis clients » via un compte Merchant Center.

Reste à lever le doute sur la transparence des avis…en 2017 la DGCCRF estimait que 35% des avis en ligne étaient frauduleux. Après une première étape en 2013 avec la mise en place d’une certification NF Service avis en ligne par l’AFNOR, le 1er janvier 2018, un décret d’application de la loi numérique est rentré en vigueur afin d’encadrer plus strictement ces contenus. Ainsi :

« Toute personne dont l’activité consiste à collecter, modérer ou diffuser des avis de consommateurs en ligne devra assurer une information loyale, claire et transparente sur les modalités de publication et de traitement de ces avis . »

Espérons que cette législation permette de voir se tarir le business des faux avis avec des sites tels que acheter-des-avis.com ou acheter-des-fans.com et retrouver un peu de fair-play dans cette guerre des étoiles.

Quel CMS choisir pour son site internet: WORDPRESS ou DRUPAL?

Avant de se lancer dans la refonte d’un site internet, on peut se poser certaines questions: Doit-on choisir une solution open-source comme un CMS ou une solution propriétaire ? Et parmi les CMS Open-source, lequel choisir ?

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WordPress VS Drupal – Source: Kinsta

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Google lance sa propre Marketplace, un futur concurrent pour les grands acteurs du e-commerce ?

Dans quelques mois, Google déploiera sa propre marketplace en France. Un moyen de monopoliser le marché et de faire face aux grands acteurs du e-commerce comme Amazon ou Cdiscount.

En phase de bêta test depuis mi-décembre, la marketplace Google verra le jour en France en milieu d’année 2019. Google Shopping va devenir Google Shopping Actions, une marketplace sous le même principe qu’Amazon.

Interface Google Shopping Actions

Interface Google Shopping Actions – Source : Blog du modérateur

Comment fonctionne la future marketplace Google ?

La marketplace Google côté clients

Cet outil de vente e-commerce permettra aux clients d’effectuer leurs achats à un ou plusieurs e-marchands directement depuis la même interface sur Google Shopping Actions. L’internaute aura à remplir un seul et même panier. Le check-out sera simplifié et le moyen de paiement facilité, après avoir enregistré ses informations de paiement, le client pourra payer en 1 click lors de ses prochaines commandes.

La marketplace Google côté e-marchands

Côté vendeurs, les e-marchands pourront paramétrer Google Shopping Actions en choisissant de désactiver ou non la diffusion de leurs produits sur la marketplace Google. Le processus de vente est géré par Google du début à la fin, la gestion de paiement, Google Payment qui fait partie de l’éco-système Google. La livraison sera effectuée par le marchand afin d’éviter toute action de la part de Google. L’avantage côté e-commerçant, la commission versée à Google se fera uniquement lorsqu’une vente sera effectuée, et non plus au CPC ou au CPM. Une commission qui serait moins élevée qu’Amazon, l’enjeu recherché étant d’attirer les e-marchands vers son nouvel outil de vente Google Shopping Actions. Ainsi, selon les types de produits, Google prendra une commission de 6 à 15%.

Tableau comparatif des taux de commissions aux Etats-Unis entre Google et Amazon

Tableau comparatif des taux de commissions aux Etats-Unis entre Google et Amazon – Source : LSA

Un futur concurrent d’Amazon ?

Numéro 1 des marketplaces

Amazon, est numéro 1 des plus importantes marketplaces. En 2017, 2 milliards de produits sont vendus par des e-marchands. Une majorité des recherches de produits est alors effectuée sur Amazon par les internautes, cumulant un trafic important de leurs requêtes. Google voit l’opportunité d’occuper une plus grande place de marché et bénéficier d’un trafic encore plus important.

Google révolutionnera t-il les marketplaces ?

Le lancement de la marketplace Google pourrait s’agir d’un premier pas vers l’e-commerce, même si Google ne  revendique pas Google Shopping Actions comme une marketplace. Par rapport à Amazon, Google propose en supplément une nouvelle expérience d’achat en fluidifiant l’expérience e-commerce des consommateurs, le tout en facilitant leurs parcours d’achat.

L’infographie, outil de communication efficace

Pourquoi utiliser l’infographie dans votre communication ? Peu utilisée,elle peut pourtant accroître la performance de votre stratégie webmarketing, augmenter votre référencement naturel et pourquoi pas faire le buzz.

 

L’infographie est facile à utiliser pour les sujets complexes

L’infographie ne date pas d’hier mais elle est arrivée plus récemment dans les stratégies webmarketing. Elle mêle l’information et l’image, le plus souvent sous forme de dessin.
Elle est depuis longtemps très utilisée dans les medias, notamment la presse écrite, afin d’expliquer un sujet complexe (comme une situation géopolitique, un fonctionnement nouveau).

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Un exemple d’infographie par La Tribune sur un sujet complexe : la sécurité des paiements

Aujourd’hui, les entreprises l’utilisent de plus en plus pour expliquer un produit ou un positionnement sur un marché. Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours. En une image structurée, on peut aborder toutes les facettes d’un sujet, même complexe. On mélange des textes courts, des dessins, graphiques et chiffres clés. On peut expliquer une évolution en un clin d’oeil alors qu’un texte serait beaucoup long. L’important est de choisir la bonne organisation visuelle.

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Infographie Thales 

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Un exemple d’infographie partagé sur Twitter sur les Municipales 2014 à Toulouse

Elle est utilisée par tous les métiers de la communication : interne, externe, web et relations presse. Souvent informatif et esthétique, c’est un excellent potentiel de partage dans les réseaux sociaux tels que Twitter, Facebook, Pinterest, etc.

 

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Un exemple d’infographie partagé sur Twitter et adapté à la lecture sur un téléphone mobile.

L’infographie comme outil d’image ou de référencement ?

Parce qu’elle est facile à partager et si elle est bien réalisée (sur le fond et la forme), l’infographie va être vue et circuler sur les réseaux sociaux. Une infographie efficace va durer dans le temps et contribuer à l’image de la société si celle-ci est bien identifiée sur l’image. Il est vivement conseillé de la faire réaliser par un professionnel et bien la tester auprès d’une population variée avant de la publier.

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Exemple  ATV

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Exemple visuel sur la formation continue, la Newsroom

Pour aller plus loin, quelques infos :

Le top 10 des types d’infographies pour faire le buzz, Web-marketing.com

 

 

Un blog pour optimiser le SEO d’un site ecommerce

blog dans stratégie SEO

L’intérêt d’un blog dans la stratégie de référencement naturel d’un site marchand

La complexité des règles imposées par Google et les autres moteurs de recherche impose, aux responsables webmarketing des sites marchands, de renouveler constamment leur stratégie d’acquisition de nouveaux clients.

Le blog semble être une bonne solution pour attirer du trafic de qualité.

L’idée est de produire du contenu pertinent pour les internautes visitant le blog, et de les renvoyer vers le site marchand grâce à un système de backlinks optimisé et «Google friendly».

Un blog sur son site ou sur un nom de domaine spécifique

Les intérêts du blog intégré au site marchand

Lorsque le blog est inclus dans le site marchand, alors il bénéficie du nom de domaine, et de fait, du trafic du site référent.

C’est à privilégier lorsque vous avez déjà une certaine notoriété et que vous souhaitez apporter du contenu de qualité (conseils, informations, tutoriels) à vos clients ou visiteurs.

Par exemple, la société Batinea a très bien fait cela pour présenter les différents types de VMC qu’elle vend. Ainsi son blog contient un post présentant les différents types de VMC existantes, et permettant à ses clients d’y voir plus clair.

batinea

Un autre point positif au blog inclus dans le site marchand est qu’il permet également de contribuer à la notoriété du site marchand, à sa crédibilité, sa légitimité, ce qui améliore votre positionnement dans les SERP (Pages de résultats de recherche) et votre visibilité internet.

Enfin, d’un point de vue technique, cette solution est simple à gérer.

Les intérêts du blog offsite

Si vous avez bien travaillé le maillage interne de votre site marchand en respectant les règles de base SEO, alors le blog externe s’avère être une très bonne solution, voire la solution optimale pour obtenir des backlinks qualitatifs (liens vers votre site).

C’est la stratégie digitale qui a été mise en œuvre par la société ufindeer qui, pour préparer le lancement de sa marketplace dédiée aux accessoires érotiques, a créé le blog lepetitplayzeer.com pour capter du trafic qualifié et le fidéliser avant d’inclure, avec modération, dans les pages de son blog des liens renvoyant vers des landing pages de sa marketplace.

lepetitplayzeer.com

Un autre objectif du blog « séparé » est de pallier le manque de notoriété du site marchand référent. Le blog va gagner en visibilité, en crédibilité et en légitimité grâce aux liens de partage des médias sociaux. De ce fait, assurez-vous de toujours ajouter les boutons de partage sur vos posts (Facebook, Twitter, Google+, Instagram, Pinterest, linkedin, etc..).

Le premier point négatif  est technique. En effet, il faut gérer deux noms de domaine différents.
Autre point négatif : il faut travailler le référencement de deux noms de domaine au lieu d’un seul.

Un blog dans tous les cas

Un blog reste un outil SEO indispensable pour doper le référencement de votre site ecommerce. Il n’y a pas une solution meilleure que l’autre entre le blog onsite et offsite. Tout dépend de votre stratégie webmarketing globale et de vos objectifs.

Un blog réussi = un blog avec du contenu pertinent pour l’internaute

La règle de base de tout blog efficient est de fournir du contenu de qualité qui va apporter une réponse pertinente à la requête de l’internaute.

Ainsi, le contenu de votre blog doit être cohérent avec celui de votre site marchand référent.

En matière de SEO, il est important d’utiliser des mots clés recherchés dans Google, et leurs synonymes, pour être bien positionné dans les résultats de recherche (SERP). Attention à bien réfléchir à votre balisage sémantique pour éviter tout biais sémantique et ses conséquences (exemple : répéter trop souvent sex and the city dans un post pourrait le positionner dans les résultats de recherche « sex »).

En suivant les règles suivantes sur votre blog, vous devriez gagner en visibilité et en positionnement SEO dans Google

Soyez créatif : Créez du contenu nouveau et original

Evitez le duplicate content : autrement vous serez pénalisé par Google

Optimisez la stratégie de backlinks vers votre blog afin de limiter le taux de back ou le taux de rebond. Les landing pages doivent être en adéquation avec les liens. Faites-le avec Unbounce

Le maillage interne doit être bien pensé : l’expérience de navigation sur votre site n’en sera que meilleure.

Attention à bien respecter les règles de Google dans la gestion du référencement de votre blog

Attention aux trop nombreux backlinks vers votre site provenant d’une seule source qui pourraient être considérés comme du spaming par google.

N’abusez pas de la balise <canonical> dans le code de vos pages en cas de réplication de contenu. En effet, Google pourrait décider demain de ne plus prendre en compte cette balise. Le risque serait d’être fortement pénalisé en termes de référencement SEO et de visibilité internet sur vos mots-clés.

Bien optimisé, le blog peut être un outil SEO particulièrement efficace pour améliorer votre visibilité et celle de votre site marchand.

Stratégie d’engagement du visiteur : la force du Live Chat

Comment accompagner le visiteur dans le parcours de son site internet et mettre en place une stratégie d’engagement et de relation client ? Peut-être que le Live chat est la solution…

Avec la consécration de la relation et de l’accompagnement client sur Internet et particulièrement dans le ecommerce, de nouvelles formes de captation du visiteur ont émergé, dont le “click to chat” ou “live chat”.

La possibilité de pouvoir accompagner son visiteur dans la visite de son site internet est devenue un enjeu stratégique qui permet de convertir de manière plus importante. Cette tendance s’observe d’ailleurs plus particulièrement dans les sites de ecommerce comme la FNAC :

“Chez Fnac.com, 25% du chiffre d’affaires de notre service

client est réalisé grâce au Click to Chat.”

Daniel Courcol, Fnac.com

Le “live chat” consiste tout simplement à venir compléter les informations déjà disponibles sur son site par un module d’engagement dynamique et en temps réel : “le chat”. En effet, par essence, un site internet est “statique” et ne peut répondre à toutes les questions que pourraient se poser le visiteur. Le site ne peut pas non plus effacer la mauvaise compréhension de ce dernier ou une erreur d’interprétation des informations mises à disposition. Pour éviter de perdre ces visiteurs qui au final étaient des cibles pertinentes, la mise à disposition d’un agent disponible en ligne et pouvant répondre en temps réel aux questions et interrogations est un élément de tout premier plan.

On voit d’ailleurs sur cette infographie les raisons d’abandon sur un site internet :

Etude Liveperson

Source : étude Liveperson

Simple à déployer sur le site, facile à administrer par les agents, le “live chat” permet de :

  • Mettre en place une vraie stratégie de relation client : la plupart des solutions de “live chat” peuvent se synchroniser avec les outils de CRM comme Salesforce ou Microsoft Dynamics et des outils cloud de suivi des problématiques clients comme Zendesk.

  • Capter l’attention de futurs prospects : en permettant d’interagir directement avec le visiteur et de personnaliser ses réponses – à la différence encore d’un site internet qui est dans un discours plus global -, le “live chat” créé une relation de proximité et aide à la conversion de ce visiteur en prospect et en potentiel client qui dans 2 cas sur 3 aurait sans doute abandonné la visite du site sans passer par la case contact et demande de renseignement.

  • Convertir l’acte d’achat des indécis sur les sites types ecommerce : l’abandon au moment de confirmer un panier d’achat est souvent important. Pour y remédier, le “live chat” permet d’accompagner le visiteur dans son acte d’achat et le conforter sur ses futurs achats

Selon Wizishop, sur l’exemple du ecommerce :

“En effet, 88% des cyberconsommateurs déclarent que bénéficier d’un chat en ligne améliore le ressenti. Dans un premier temps, cela permet de convertir des prospects en acheteurs car 60% sont plus enclins à commander s’ils reçoivent de l’aide par un contact humain. Mais surtout, 84% pensent qu’une expérience de ressenti positif peut les transformer en clients à vie. En d’autres termes, votre boutique e-commerce peut être la plus sophistiquée possible, le fait d’humaniser celle-ci est stratégique pour la fidélisation client”

Source : http://www.wizishop.com/blog/chiffre-ecommerce/88-des-cyberconsommateurs-declarent-que-beneficier-du-live-chat-ameliore-le-ressenti-en-ligne-le-chiffre-du-jour.html

Pour bien déployer un module de “live chat” il faut :

  • décider très en amont du type et du niveau d’informations diffusables sur le chat.

  • définir la stratégie d’engagement souhaitée : générer un contact identifié pour que l’équipe commercial rappelle le prospect, convertir vers la page contact les visiteurs, transformer l’acte d’achat pendant la conversion du panier ou bien tout au long du parcours du site ecommerce, etc…

  • définir les agents qui seront en charge de cette “relation client”

  • lier la solution de “live chat” avec l’ensemble de l’écosystème CRM – et si il n’existe pas en constituer un-.

Des sociétés comme Priceminister font d’ailleurs aujourd’hui le paris de permettre à leurs meilleurs clients de devenir des acteurs de ce “live chat” et de devenir des prescripteurs de la plateforme en ligne. Cette solution communautaire est proposée par Howtank (http://www.howtank.com/). C’est donc dire si ce sytème numérique de conversation et de relation client a de beaux jours devant lui !

A lire également sur ce blog : « Comment prospecter sur les réseaux sociaux professionnels« .

Réussir vos campagnes MailChimp

Réussir vos campagnes MailChimp

L’outil MailChimp

MailChimp est une plate-forme disponible sur le web. Un outil interactif et pédagogique qui vous permettra de créer vos propres campagnes MailChimp. De plus, il faut savoir que pour les 2000 premiers envois de vos campagnes MailChimp, c’est gratuit ! une fois ce quota dépassé l’abonnement pour créer vos campagnes MailChimp reste très raisonnable. Allez jeter un œil : Tarifs Mail Chimp.

campagnes_mailchimp

Mais avant de commencer vos campagnes MailChimp, je vous propose d’aller lire l’article de ma camarade qui explique comment avoir une campagne d’e-mailing réussi par un travail en amont sur le ciblage. «Une campagne mailing commence par un ciblage pertinent »

C’est parti pour vos premières campagnes MailChimp !

Tout d’abord, il faut vous créez un compte MailChimp, rien de plus simple ! Cliquez sur «Signup Free» et suivez les étapes.

campagne_mailchimp

Lors de votre connexion, vous allez tomber sur votre Dashboard (menu principal). A partir de là vous pourrez commencer à créez vos campagnes MailChimp.

mailchimp_dasboard

Vos campagnes MailChimp

Les campagnes MailChimp vont vous permettre d’envoyer des e-mails à vos listes de contacts. Mais avant de commencer vos campagnes MailChimp, Je vous propose dans un premier temps d’importer vos premières listes de contact. Pas de listes pas de campagnes MailChimp ! Pour importer vos listes de contacts, et commencer vos campagnes MailChimp,  vous devez cliquer sur « Create a List »

mail_chimp_create_list

MailChimp vous demandera des informations sur votre liste.

  • Liste name : le nom de votre liste (clients 31…)
  • Votre e-mail
  • Votre nom (nom de la société…)
  • La partie « remind people how…list » est le message que verra votre liste lors de l’envoi d’une campagne. Un petit exemple ? « Vous avez choisi de vous inscrire à notre newsletter »
  • Et comme MailChimp est hyper intelligent ! Il aura déjà rempli les prochaines informations demandées. Puis Next !

mail_chimp_listPour cette étape, vous avez deux possibilités :

  • Importer une liste de vos fichiers Excel ou autres (Import Subscribers) sur MailChimp
  • Où créer un formulaire d’inscription (setup a signup form). Mais cette étape, c’est pour plus tard !

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La plupart des entreprises possèdent leurs listes de contacts sur des fichiers Excel, comme vous le voyez MailChimp offre d’autres possibilités, comme Google drive.

Je vous propose donc de copier une de vos listes Excel.

mail_chimp_copier

Vous avez copié votre liste ?

Maintenant collée là dans le pavé prévu à cet effet. Puis cliquez sur « Import List »

Trop, Fort non ? Finis, la saisie interminable des adresses e-mail ! Merci MailChimp !

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MailChimp à besoins de connaître la nature de vos données. C’est-à-dire; dans cette étape, il vous demandera de spécifier par colonne, si vos données s’agissent du nom, prénom, numéros de téléphone…
Et enfin une fois terminé, cliquez sur « Complete Import »

Vous avez enfin fini d’importer votre liste ! Ce qui est génial avec MailChimp c’est que lors de votre importation, il va détecter les adresses e-mail avec des erreurs et vous le spécifier ! Fini les listes d’adresses e-mail non qualifié.

Abordons maintenant, les étapes à suivre pour votre première campagne MailChimp. L’avantage avec MailChimp est que tout votre contenu est automatiquement généré en HTML, vous n’avez donc pas besoin de faire une manipulation spécifique pour traduire pour texte en format HTML.

Revenons sur notre Dashbord ! Pour commencer votre campagne, vous cliquerez sur « Create a Campaign.

mail_chimp_campagne

Il existe plusieurs types de campagnes MailChimp :

  • Regular Campaign : envoyer des e-mails en format HTML
  • Plain-Text Campaign : envoyer des e-mails en texte brut, sans images, ni formatage.
  • A/B Split Campaign : MailChimp vous permet de tester deux versions différentes d’un même e-mailing sur un échantillon représentatif d’une liste de diffusion. Pratique non ? Vous pourrez optimiser votre newsletter pour encore plus de résultats.
  • RSS-Driven Campaign : vous possédez un Blog ou un site internet à forte valeur ajouté en terme d’actualités ou d’informations, programmez votre campagne de flux RSS pour tenir au courant vos abonnés, des news de votre site internet. Actualisez votre site internet et MailChimp s’occupe de tous !

À vous de choisir ! pour une campagne classique d’e-mailing, la Regular Campaign est la mieux adaptée.

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À cette étape MailChimp vous demandera si vous voulez que votre campagne soit envoyez à :
– Votre liste entière
– À un segment enregistré
– À un nouveau segment
– Ou de coller des e-mails pour construire un segment.
Vous devez vous dire, pourquoi parle-t-elle de segment ? Un Segment dans MailChimp est comme un segment en marketing classique, dans votre liste, vous pourrez au préalable renseigner des conditions à MailChimp pour qu’il fasse un tri en fonction de vos critères.
À vous de jouer !

mail_chimp_info_campagne

Vous voilà sur la partie de renseignement de votre campagne MailChimp. La partie « Name your campaign » restera invisible pour l’internaute. Le nom de la campagne MailChimp vous permettra lors de l’analyse des taux d’ouvertures et de clics de savoir de quelle campagne MailChimp il s’agit. Pour l’objet du mail, il est important que vous soyez précis. Évitez les objets trop long, ou douteux, soyez claire et honnête. Je vous rappelle que notre ami l’internaute est très exigeant et déteste que l’on lui mente afin qu’il ouvre une campagne. Vous l’avez peut-être remarqué, une fonctionnalité très sympathique apparaît sur la droite de mon image « Personalize the to : « field » ». Cette option va vous permettre de personnaliser votre campagne, comme un publipostage sur Word. En cochant cette case et en écrivant *[FNAME]* dans le corps de votre newsletter, vous indiquez tout simplement à Mail Chimp que vous souhaitez l’apparition du Nom de votre client ou prospect sur votre newsletter.

Toujours dans la même partie. Le Tracking ! C’est parti pour les statistiques ! Les matheux s’abstenir ! Encore une fois MailChimp vous propose plusieurs possibilités

  • Track opens : la base ! Il vous indiquera le nombre de mails ouvert.
  • Track Clicks : la base aussi ! Il vous indiquera le nombre de cliques sur vos liens dans la newsletter (facebook, site web …)
  • Google Analytics link tracking: c’est Génial ! Admettons-vous intégrez un lien vers votre site internet ou un formulaire d’inscription à remplir sur votre site. Grâce à cette fonctionnalité les statistiques de MailChimp seront visibles sur les statistiques de votre site internet, vous pourrez donc savoir si les internautes viennent de votre campagne MailChimp
  • Vous êtes présent sur les réseaux sociaux et vous souhaitez coupler votre campagne MailChimp à votre compte Facebook, twitter… ? Pas de soucis ! MailChimp s’occupe de tous ! À vous de cocher les cases Auto-tweet after sending et auto-post to Facebook after sending et votre campagne MailChimp apparaîtra sur vos réseaux sociaux.

Vous aussi, vous devenez fan de MailChimp ?  Likez la page Mail Chimp, pour rejoindre sa communauté.

Création d’une Newsletter sur MailChimp

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Passons à la partie qui fera appel à votre créativité ! MailChimp met à disposition des Templates , ce sont des modèles vierges, mais qui dispose déjà de blocs textes, images, link… Ne soyez pas déçus tous est modifiable.À vous de choisir la template qui conviendra le mieux à votre newsletter.

Pour ceux dont la créativité n’est pas leur tasse de thé, MailChimp à encore tous prévu. La partie Thèmes vous proposera des Templates avec des designs différents.Vous pouvez aussi créer votre Template avant de créer votre campagne, vous pourrez aller la récupérer dans la partie Saved Templates, ou vous voulez tout simplement utiliser la Template d’une campagne précédente ? il vous faudra cliquer sur Campaign.
Une dernière possibilité. Vous êtes un spécialiste du code ou vous souhaitez copier le code d’une Landing page au préalable créé sur Unbounce, l’article de ma camarade vous expliquera comment créer une Landing page sur Unbounce, il vous suffira de cliquer sur Code Your Own et vous laissez guider.

mail_chimp_newsletter

À vous de rédiger votre newsletter !
Comme vous pouvez le voir, votre newsletter est vide, vous devrez ajouter votre texte, vos images…
Pour le texte, je vous déconseille de directement coller un contenu Word dans l’interface. Vous avez une fonctionnalité dans la barre d’outils, qui permettra de coller à partir de Word. Vous pourrez ensuite façonner votre newsletter à votre image. Je reviendrais plus en détail sur cette partie lors de prochain post.
Vous venez de terminer votre newsletter, mais vous souhaitez faire un test avant de l’envoyer définitivement ? Je vous invite à cliquer sur « preview and test » puis sur « send a test mail » vous pourrez avoir un aperçu de votre newsletter et vérifier si vos différents liens fonctionnent.
Tout est prêt ? Cliquez sur Next ! Et enfin Send !

Création d’un formulaire d’inscription sur MailChimp

Un peu plus haut, lorsque nous abordions la création d’une liste, je vous ai parlé de la création d’un formulaire d’inscription.
Je précise ! Vous préparez une campagne de prospection ou tout simplement vous souhaitez récupérer des adresses e-mails pour des prochaines campagnes MailChimp ou permettre aux internautes de s’inscrire à votre newsletter via votre site internet ? MailChimp à encore tous prévu !

Retournons dans nos listes. La création d’un formulaire nécessite que vous entriez dans une de vos listes. Ensuite, je vous invite à cliquer sur « Signup Form » , puis sur « General Forms ».

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Vous allez pouvoir maintenant créer votre formulaire d’inscription. Les outils sur votre droite vont vous permettre d’ajouter des fonctionnalités, comme des menus déroulant, des espaces pour l’adresse, le nom…
Lorsque vous créer un formulaire et que vous le publiez sur internet, des personnes mal intentionnées peuvent entrer de fausses informations. MailChimp vous permet d’ajouter un message de confirmation d’inscription. C’est-à-dire, une fois l’internaute inscrit à votre formulaire, vous lui demander de confirmer son inscription afin de s’assurer qu’il n’est pas mal intentionné.
N’oublions pas de remercier l’internaute ! Après la mise en place de votre demande de confirmation d’inscription, vous pouvez programmer un message de remerciement pour l’inscription. Et enfin pour finaliser l’inscription de l’internaute, MailChimp vous propose la programmation d’un message de bienvenue.
Comme vous le voyez ci-dessous, la liste déroulante vous permettra de jongler entre les différents messages afin de les modifier à votre image.

mail_chimp_formulaire_inscription_etape2

Vous venez de terminer votre formulaire, ainsi que vos messages de remerciements…, plus qu’une dernière étape et c’est fini !
Je vous invite donc à revenir sur le menu « Signup form », mais cette fois-ci cliquez sur « Embedded Forms », ce menu vous permettra de générer le code source de vos différents formulaires et messages.

mail_chimp_embedded_form

Dans cette interface, vous pouvez donc accéder au code source de vos formulaires et messages. Afin de le faire apparaitre sur votre site internet, je vous invite à copier le code et le Coller dans votre éditeur de site à l’emplacement souhaité.
S’achève donc ici mon post sur MailChimp, n’hésitez pas à faire des commentaires, poser vos questions, ou demander des précisions. Je pourrais par la suite adapter mes post en fonction de vos besoins !

A bientôt !

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Améliorer le Quality Score Adwords en 5 étapes

Utilisée par d’innombrable sociétés, Google Adwords la régie publicitaire de Google permet d’être présent dans les résultats de recherche des internautes. Son Quality Score est finalement une note allant de 0 à 10 attribuée par la régie pour prioriser une annonce plutôt qu’une autre. Elle est indiquée pour chaque mot clé dans les campagnes Adwords et il est primordial d’améliorer le Quality Score Adwords.

Alors comment Google Adwords décide d’afficher mon annonce en premier, deuxième ou même dernier résultat dans la liste de recherche ? Et Comment avoir un bon quality score ?

Bien comprendre le Quality score

D’après les informations divulguées par Google, les critères principaux permettant de calculer ce score de qualité sont :

  • Le CTR (taux de clic) des annonces : c’est l’attractivité des annonces. Il est égal au nombre de clics divisé par le nombre d’impressions, divisé par 100.
  • La qualité des pages de destination : correspond à la pertinence des pages vers lesquelles les internautes sont renvoyés lorsqu’il cliquent sur l’annonce. Sont pris en compte : le taux de conversion, le taux de rebond.
  • L’historique du compte : correspond à la fiabilité du compte, plus votre compte est ancien plus Google sait qu’il peut vous faire confiance puisque vous avez déjà apporté des réponses aux requêtes des internautes.
  • La pertinence des mots clés : correspond à la pertinence des mots clés par rapport à la page de destination. La présence du mot clé tapé par l’internaute ayant généré l’affichage de l’annonce.

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Appliquer les 5 lois pour améliorer le Quality Score Adwords

Le classement des annonces se fait selon deux critères principaux : l’enchère maximale et le fameux quality score. Il est donc très important d’optimiser ce dernier pour être plus visible sans forcément augmenter son enchère.

Les critères les plus faciles à améliorer pour améliorer le quality score sont le CTR et la qualité des pages de destination. Voici donc quelques pistes d’optimisations pour avoir une meilleure note :

  1. Dès la conception de vos campagnes, pensez à bien les segmenter car plus vos campagnes AdWords seront segmentées en groupes d’annonces, plus le message de vos annonces pourra être pertinent par rapport à la page destination. Vous pourrez par exemple renvoyer les personnes tapant « chaussettes bleues » vers la page dédiée aux « chaussettes bleues ». Pour plus d’informations lisez le billet créez des campagnes Adwords performantes.
  2. Optimisez également vos pages de destinations, et vos URLs. Si le mot clé « chaussettes bleues » n’est pas présent écrivez un minimum de contenu sur le sujet.
  3. Utilisez les extensions AdWords : cela aura pour effet d’augmenter votre CTR car  vos annonces seront plus attractives grâce aux informations complémentaires affichées dans les liens annexes. Vous serez plus visible et donc plus susceptible d’obtenir des clics.
  4. Ajoutez des mots clés non pertinents dans les mots clés à exclure. Ces derniers font baisser votre taux de conversions et augmentent votre taux de rebonds. Les personnes cherchant des chaussettes en laine bleues que vous ne vendez pas repartiront directement ce qui n’est pas bon pour votre note.
  5. Grâce à un minimum d’historique, vous pourrez également ajouter des mots en exact grâce à l’analyse des termes de recherches ce qui augmentera probablement vos taux de conversions et la qualité de vos groupes d’annonce.

Vous avez désormais les clés en main pour avoir améliorer le Quality Score et arriver en haut des résultats de recherches de Google alors à vous de jouer !

Pour aller plus loin, consultez les conseils de Google sur le sujet .

Comment prospecter sur les réseaux sociaux professionnels ?

 

 

prospecter réseau social professionnel

 

Les réseaux sociaux sont devenus des supports efficaces pour identifier des opportunités d’affaires, obtenir des informations détaillées sur les prospects et faire le premier pas commercial.

Comment ? En créant une communauté autour de vos produits, services ou expertise.

Cette méthode de prospection a 3 principaux avantages :

            – Atteindre des volumes plus importants ; les internautes consacrent aujourd’hui 22% du temps passé sur internet aux réseaux sociaux. Avoir un profil est le moyen de gagner en visibilité

            – Obtenir des informations sur votre cible, en ayant accès à une quantité de données permettant d’affiner votre segmentation et de créer un fichier de prospects qualifié. A l’inverse de la prospection téléphonique et des campagnes emailing, vous avez la possibilité de vous affranchir des intermédiaires et de contacter directement les décideurs via leur profil.

            – Limiter les frais de communication et de prospection ; tous les réseaux proposent une inscription et des fonctionnalités gratuites, vous permettant d’interagir avec votre communauté.

Cependant, créer une page fan Facebook ou un compte Twitter peut s’avérer inutile voire contreproductif si aucune démarche structurée et cohérente n’est définie en amont.

 Voici les 4 points stratégiques pour une prospection sociale efficace :

 

1/ Choisissez votre réseau social professionnel

Inutile de multiplier les pages et les comptes sociaux, l’important est de déterminer sur quel(s)réseau(x)) se trouve votre cible.

Les contacts issus d’un réseau social sont potentiellement des prospects. Un internaute qui devient fan ou ami d’une entreprise sur Facebook, s’abonne à son Twitter ou sa page Pinterest ou l’ajoute à ses contacts sur Viadeo ou LinkedIn montre un certain intérêt pour l’entreprise.

Ex : une entreprise ayant une activité B to B aura plus de mal à communiquer via les réseaux sociaux grand public qui sont pour la majorité utilisés à titre personnel.

D’un autre côté, les nouvelles générations (15 à 25 ans) utilisent davantage les réseaux sociaux que leurs aînés. Chaque cible a ses particularités.

 

2/ Définissez une stratégie avec des objectifs clairs

Une fois la cible et le réseau social déterminés, le plus important est de mettre en place une stratégie en se fixant des objectifs précis et mesurables.

Ex : augmenter la notoriété de l’entreprise, fidéliser les clients, trouver des prospects, faire du crowdsourcing (consultation des internautes sur le développement d’un produit). Vous devez obligatoirement accompagner ces objectifs d’indicateurs mesurables : augmentation du trafic vers le site, augmentation du nombre de contacts…

 

3/ Créez un profil professionnel attractif et le mettre à jour régulièrement

Il s’agit de votre carte de visite digitale, soigniez votre présentation et participez régulièrement à des groupes de discussions et des forums en offrant des conseils et expertises à votre communauté.

L’objectif est de capter l’attention des internautes grâce à des interventions pertinentes.

Il est important d’être régulier dans la publication de contenu et réactif vis-à-vis des interactions avec les abonnés.

Ex : Il peut être intéressant de mettre en place des types de publications régulières, tous les lundis, une actualité tous les mois une vidéos de démonstration, un témoignage, tous les, un sondage, une étude de cas…

 

4/ Construisez et entretenez votre réseau social professionnel

Le plus difficile consiste à créer son réseau. Plusieurs moyens permettent d’augmenter le nombre d’adhésions :

– Demandez à votre entourage et salariés de l’entreprise de s’inscrire

– Proposez aux clients une rétribution à l’issue de l’inscription (bon de réduction, livraison offerte, produit gratuit, etc.)

– Organisez un concours : faire gagner un ou plusieurs lots aux membres de la communauté en leur demandant d’inviter leurs propres contacts

– Développez un jeu adapté au réseau social

 Identifiez les influenceurs qui partagent, commentent, diffusent, les contenus sur d’autres supports. Ils deviendront les meilleurs ambassadeurs de l’entreprise. A vous de les détecter et les impliquer sur votre page.

 

En résumé, la prospection sur les réseaux sociaux nécessite l’élaboration d’une stratégie de prospection qui va permettre de déterminer sur quels supports communiquer, et les objectifs de résultats mesurables. La deuième clé du succès réside dans la régularité et la pertinence des interventions. Inutiles de saturer les réseaux par des images, textes, vidéos de tout genre. Votre contenu doit apporter de l’information, des réponses, des conseils à votre communauté.

 

Les mises en gardes :

            – La prospection sur les réseaux sociaux doit être un élément complémentaire à la stratégie de prospection. Elle permet de booster le fichier client et la stratégie de fidélisation.

            – Ce type de prospection n’est pas adaptée à toutes les entreprises. Certaines cibles ne sont pas encore familiarisées avec ces supports.  A vous de déterminer en amont la propension de vos clients cibles présents sur les réseaux.

 

A vous de jouer, et n’oubliez pas :

«Les médias sociaux est un domaine d’activité dans lequel vous n’avez pas besoin de dépenser plus que vos concurrents afin de les battre» – Hal Stokes

 

Pour en savoir plus : 

http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/reseaux-sociaux/

http://www.huffingtonpost.fr/news/reseaux-sociaux/

SEO : mots-clés et synonymes

Au-delà de la qualité du contenu, un bon référencement implique de respecter certaines règles d’écriture. Savoir choisir les bons mots clés est important pour optimiser son SEO, y associer des synonymes multipliera les possibilités d’une meilleure visibilité

Choisir les bons mots clés

Pour commencer, limitez vous à une cinquantaine de mots-clés. En lien avec votre activité, ces mots clés peuvent recouvrir : la marque, les produits, l’enseigne les pages…Ils doivent être pertinents et en relation avec le contenu.

De nombreux outils peuvent vous aider à définir les bons mots-clés sur lesquelles vous estimez qu’il est important d’être bien positionné. En revanche ils ne remplaceront pas la reflexion humaine dans le choix de ceux-ci.

  •  Google Suggest /  Google Trends / Google Web Master Tools /  Semrush…

Google Keyword Planner, peut par exemple vous permettre de vérifier facilement la popularité d’un mot clé et de ses synonymes en comparant leurs volumes de recherche mensuels

Il vous permettra également de voir si vos mots clés choisis sont concurrentiels. En effet, ne cherchez pas à vous battre sur des terrains perdus d’avance, plus les mots- clés sont génériques et populaires, plus il sera difficile de se positionner.

La bonne pratique est de mettre en avant une série de mots-clés « longue traine » plus précis qui génèreront moins de trafic mais mieux ciblé.

Courbe des requêtes clés

Source : webmarketing.eolas.fr

Restez naturel, utilisez des synonymes

Il est faux de penser que plus de fois vous utilisez un mot clé dans votre page et meilleur sera son positionnement. En effet, vous finiriez par alourdir votre contenu et à ne plus écrire naturellement.

Ne cherchez pas à écrire pour Google, restez naturel et utilisez des synonymes pour multiplier les possibilités.

L’usage des synonymes enrichira le champ lexical et permettra aux algorithmes de Google de comprendre vraiment le sens du contenu de votre page, il pourra ainsi y associer des requêtes plus précises et vous fera  gagner en visibilité.

Attention au langage ! Même si vous êtes certains d’employer la bonne terminologie pour votre produit/service, posez vous aussi la question de savoir si ces mots ont du sens pour l’internaute et s’il ne vaut mieux pas utiliser leur synonymes. Il faut s’extraire du vocabulaire de l’entreprise s’il est purement interne.

L’internaute dit-t-il « cumulus », « chauffe-eau» ou « ballon d’eau chaude » ?

Mot clé (par ordre de pertinence)
Nombre moy. de recherches mensuelles
Concurrence
 cumulus
 74 000
 Faible
 chauffe-eau
 33 100
 Élevée
 ballon d’eau chaude
 12 100
 Élevée

Source : https://adwords.google.fr/ KeywordPlanner (Avril 2015)

Dans cet exemple, on cherchera plutôt à positionner le mot clé « cumulus » pourtant très peu utilisé dans le jargon technique interne de l’entreprise. De plus, on notera que « cumulus » est faiblement concurrencé.

Choisir les bons synonymes

Il faut évaluer l’environnement sémantique de vos mots clés en vous concentrant sur leurs variantes et leurs synonymes :

  1. Décliner les mots clés « de base » avec Google Web Master Tools
  2. Utilisez Microsoft Word ou des dictionnaires pour créer une première liste de synonymes et mots similaires
  3. Utilisez Google Suggest et de façon empirique pour tester ces déclinaisons et trouver les plus pertinentes.

Avec les bons mots clés et les bons synonymes, il ne vous reste plus qu’à rédiger votre contenu en gardant toujours à l’esprit d’écrire le plus naturellement possible pour la compréhension de l’internaute et l’interprétation de notre « cher » Google.

 

Pour aller plus loin : 

Matt Cutts donne son avis sur l’utilisation des synonymes afin d’optimiser son SEO

Lien : https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NpnnXt7CHMU