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Création d’un site – Cartographie de l’arborescence

Cartographie – On se promène ou on fabrique un site ?

A la question (apparemment tintée d’une pointe d’humour) posée dans ce titre évocateur, je répondrai avec beaucoup plus de sérieux que l’on fait les deux.

Et bien oui l’intérêt de cartographier son site, avant de se lancer plus loin, est double (ainsi que la tâche). Il s’agira bien évidemment, suite à l’étape de réflexion initiale relative aux idées et thématiques que l’on souhaite promouvoir au travers de son site, de classer ces dernières et de les organiser entre elles. Mais au delà de ce travail, il s’agira aussi (et surtout) de mettre en place et de visualiser les « chemins » de navigation à venir entre ces items, et donc d’identifier les liaisons entre vos pages.

Et oui, on va donc bien se promener ! Et il est fort possible que la balade soit longue.

Allez ,on organise…

Normalement, vous avez dû, au tout début de votre projet, identifier vos différentes rubriques. On commencera donc par les hiérarchiser, les regrouper, et les organiser.

A ce niveau pas de secret ni de complexification : un seul outil le papier-crayon ! (oui vous pouvez quand même utiliser votre ordinateur et son éditeur de texte ou de diapo !!!). On commence donc par définir des niveaux de hiérarchie selon l’importance des rubriques, en commençant par la page d’accueil qui représentera automatiquement le niveau 1. Ensuite, mon conseil est de se limiter à 2 niveaux supplémentaires relatifs aux rubriques principales et aux sous-rubriques. A considérer que les rubriques principales présenteront un contenu simple, épuré et immédiatement clair pour l’internaute, le détail étant plutôt réservé aux sous-rubriques.  Une fois faite cette organisation, il n’ y a plus qu’à représenter les rubriques ainsi définies (niveaux 1, 2 et 3) sous la forme d’une arborescence à plat.

Ca peut donner un truc dans le genre :

 

Cartographie site internet

Cartographie site internet

Et maintenant, on relie…

Ben oui, parce mon cher petit internaute sagement en train de lire ma fiche produit n°5, et à ma grande joie, désireux d’en effectuer l’achat, il ne faudrait pas qu’il doive remonter l’arborescence jusqu’à la page d’accueil pour rejoindre celle des contacts (ou autre formulaire d’achat dans cet exemple). C’est qu’il ne faudrait pas le punir par une balade trop longue, mon cher internaute ! N’oubliez jamais votre objectif de conversion, et donc le tunnel efficace permettant d’atteindre cet objectif. En bref, imaginez vous en train de vous « balader » sur le site, et élaborez de « belles pistes » en accord avec votre objectif de conversion.

Ça donnerait donc un truc dans le genre :

Liaisons entre les rubriques

Liaisons entre les rubriques

 

On vient donc tout simplement de formaliser le menu de notre futur site, et les liaisons entre les pages de ce dernier.

A noter qu’une autre méthodologie peut être appliquée à ce niveau, selon la complexité et le nombre de « chemins » que vous voulez mettre en place. Il s’agira ici de représenter horizontalement sur une ligne dédiée chaque chemin correspondant à un process menant aux objectifs prévus.

Pour exemple, le schéma ci-dessous :

Cartographie Process

Représentation linéaire process de navigation

 

Si votre projet s’avère bien imposant et/ou complexe, et que donc notre célèbre feuille de papier ou informatique s’avère limitée, n’hésitez pas à vous tourner vers des applications de « mindmapping » vous permettant d’éditer de jolies cartes heuristiques, que vous trouverez facilement sur le net; pour en citer quelques uns à la volée: FresMind, Mindjet ou Xmind.

Cette étape primordiale enfin validée, il sera temps de réfléchir à la structure interne du site et passer ainsi à l’étape de la représentation des pages ou wireframing.

En espérant en avoir aidé certains dans leurs démarches, n’hésitez pas à laisser vos commentaires et indiquer d’autres méthodologies.

Allez à vos stylos ! Cartographiez et commentez !

Création d’un site – l’étape fondamentale du wireframe

Wireframe – Qu’est-ce que c’est et pourquoi ?

Sous ce magnifique anglicisme barbare qui déplaira fortement à Mr TOUBON (quelqu’un dans la salle se souvient-il de Mr TOUBON ?) se cache l’appellation d’une étape fondamentale de la création d’un site. Cette étape initiale du projet suit directement celle de la cartographie (exposée dans l’article correspondant ici). Pour rester « frenchy touch », on parlera donc de la « maquette fil de fer ». Alors non, il ne s’agit pas ici de fabriquer via vos petites « mimines » et quelques trombones un personnage décoratif pour votre bureau, mais bien de réaliser une première maquette simpliste représentant l’organisation fonctionnelle des pages (nature et liaisons) qui constitueront votre site.

Think Simply !

Think Simply !

 

A ce niveau, et parce que vous êtes un lecteur assidu de ce blog, vous disposez donc d’une cartographie finalisée de votre site. C’est à partir de cette dernière que vous allez représenter l’organisation de chacune des pages. Ici, il s’agira donc tout simplement de positionner sur votre support (représentant une page) des « blocs » ou autres boites de textes, représentatifs des principaux éléments et fonctionnalités que vous souhaitez voir apparaître sur vos différentes pages, et d’ainsi toutes les décliner (page d’accueil, formulaire, page de contenus, etc…). Vous allez ici, page après page, définir schématiquement le contenu prioritaire de votre site.

 

Bloc Lego

Lors de cette phase de travail, il s’avère primordial de garder en tête l’objectif premier de votre site. En effet, la nature, l’organisation, le placement et le déroulé des pages doit assurer le maximum de conversion. Ainsi, élaborez votre maquette en gardant cet objectif constamment à l’esprit, afin d’éviter de lourds correctifs sur la partie Webdesign qui suivra plus tard.

Un avis très personnel mais que je pense néanmoins essentiel : « Think and do simply« ; oups ! (pardon Mr TOUBON), je voulais dire « Pensez et faites simple ». En effet, cette étape de réalisation de son « wireframe » (oh flûte alors ! Mr TOUBON ? En fait, ça serait plus simple pour tout le monde si vous sortiez, merci !), permet justement de réfléchir à l’ergonomie finale de son site pour atteindre au plus vite et au mieux son objectif. Autant il sera évident de consolider et compléter son site à posteriori, autant simplifier un site une fois une multitude de pages, liens et autres modules mis en place, s’avérera plus que délicat et chronophage (donc coûteux).

Une fois ces éléments en tête, vous pouvez donc vous lancer dans la conception de votre wireframe, euh pardon…, zoning, …ah, non mince, votre maquette fil de fer ! (Vous êtes parti, Mr TOUBON ?).

Wireframe – Comment faire ?

Bien à ce niveau le débat peut-être un peu plus long ; pas vraiment au niveau du travail à effectuer mais plutôt des outils à utiliser. Mais bon, ici c’est un article de blog Mesdames et Messieurs, et donc, non, il ne sera pas possible pour moi de rédiger un paragraphe descriptif de toutes les possibilités avec mon avis éclairé sur chacune. Ainsi, je me contenterai donc de lister les possibilités, et de vous laisser vous en remettre à vous-même pour le choix. Du simple au plus élaboré (n’oubliez pas « Think and do simply, vous inquiétez pas TOUBON est parti) :

– le bon vieux papier-crayon, c’est tout bête mais ça marche depuis des millénaires !

Exemple de Wireframe

Le plus simple

– les trombones et les « mimines » ! Non là je déconne, c’est pour voir si vous suiviez encore…

– le niveau supérieur reste un bon outil de diaporama d’un certain leader mondial de système d’exploitation arborant le doux et sympathique nom de « Fenêtre » (dommage qu’il soit parti du coup le père TOUBON, il aurait été content). La difficulté (ou non) ici, sera pour vous de vous créer votre propre bibliothèque d’éléments représentatifs.

– les applications dédiées en ligne : Mocknow, et Wireframe.cc ;

– les applications dédiées en installation locale : Balsamiq et Lumzi.

Il existe bien d’autres applications, alors n’hésitez pas à en proposer dans les commentaires.

Les motivés Web Marketing, on parle de NOUS

Vous voulez savoir qui se cache derrière ces nombreuses productions sur le web marketing ?

Ben… ça ne sera pas pour tout de suite ! Qui dit web marketing, dit travail de son e-mage

On commencera donc avec très peu d’informations nous concernant …

C’est que l’on tient à soigner notre notoriété, et quoi de mieux que de générer un peu d’attente, mettre en place le mystère, titiller l’intérêt de tous (ou du moins de quelques uns… hého ? y’a quelqu’un ?).

Débutons donc par un brin de teasing web marketing !!!

 

Alors pour l’instant, juste une photo

 

Moi je suis en 2ème place en partant de la gauche

Moi je suis en 2ème place en partant de la gauche

A l’ère du portable visons les portés !

Dis moi KIT, tu veux bien communiquer avec moi ?

Une des variables clés pour le marketeur reste, quoi que l’on puisse en penser, le temps d’attention (si ce n’est d’intérêt) que le client potentiel pourra accorder à sa publicité.

Ainsi, dans un monde où l’être humain a (ou prend) de moins en moins de temps, et dans lequel tout va très (trop) vite, le moindre espace temporel libre revêt une valeur considérable pour le marketeur qui tentera de le convertir en espace publicitaire.

A l’heure où « Saint Smartphone », accompagné de sa petite soeur « Tablette Sacrée » ont rempli leur mission en ayant converti près de la moitié des français *, offrant ainsi à leur dieu païen du Marketing un considérable « Temps de Cerveau Humain Disponible » (ref. Patrick Le lay), je me demande qui sera le prochain apôtre !

C’est plongé dans cette réflexion, confortablement installé sur ma terrasse en observant le périphérique totalement bouché, que j’ai eu la révélation ! Mais oui, notre cher et fidèle destrier métallique au sein duquel nous passons en moyenne plus d’1h00 par jour **, est le favori pour ce rôle.

Concept Habitacle de Toyota - Vision du So Lo Mo

 

Application So Lo Mo de demain …

En effet, si nous combinons dans une même équation, évolution des technologies connectées et temps de renouvellement moyen d’un véhicule, il est fort à parier que la prochaine génération bénéficiera au travers de son véhicule d’un média supplémentaire à part entière. Ce constat est d’autant plus évident lorsque l’on considère que chaque vitre constitue un écran potentiel pour cerveau(x) disposé(s) à recevoir de l’information. Rajoutons à cela la forte probabilité que la voiture de demain ne nécessite plus de conducteur, et nous venons de récupérer un espace-temps publicitaire conséquent pour toute la famille qui se rend à destination…

Ainsi à côtés des médias que nous portons, nous trouverons logiquement ceux qui nous porteront, et la voiture « connectée » parmi tant d’autres moyens de transport, constituera ici un autre axe d’application pour le So Lo Mo (Social Local Mobile) plus qu’évident.

On peut aisément imaginer la potentialité extrême d’interactions dans un contexte géolocalisé que pourront trouver les marques avec leur cible. On parle ici d’application telle que l’affichage sur la vitre de promotions existantes sur des produits habituellement consommés par le « porté », au simple passage de son véhicule à proximité de l’enseigne. En sens inverse, que dire de l’opportunité qu’aurait un passager de renseigner certains fournisseurs sur ses habitudes de déplacements ou même sur ses lieux préférés, en commentant sur sa vitre le paysage traversé à coup de « Like » (pardon de « J’aime ») ou de « Recommander », et de se voir proposer quelques jours après par mail, les meilleures offres d’hôtels et/ou d’activités relatives aux lieux appréciés.

Avez vous imaginé toute l’étendue des possibilités offertes ? Qui n’a jamais rêvé d’adresser un « Poke » à un adorable routier, ou bien un « J’aime pas » à proximité d’un radar !

Un véritable canal dans lequel chaque bon service marketing qui se respecte se devra de s’engouffrer.

Allez juste pour se donner un aperçu, c’est General Motors qui ouvre le bal:

* Chiffre de Réseaux-Télécom.net indiquant qu’il y a plus de 23 millions d’utilisateurs de smartphones en décembre 2012, soit 53 % de la population française équipée d’un téléphone mobile.  

 ** Source INSEE

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